La FME lance l’appel des 96 : Pas moins de 96 jeunes pourraient être pris en charge si 1000 personnes s’engagent à verser 200 DHS par mois (7Dhs par jour) sous forme de dons permanents à la FME.
La Fondation Marocaine de l’Etudiant a organisé récemment à Casablanca, en présence de son président, Hamid Ben Elafdil, et de plusieurs membres du conseil d’administration, une conférence de presse sous le thème «Sensibiliser et mobiliser pour activer l’ascenseur social en faveur de milliers de bacheliers méritants et démunis».
Cette rencontre avait pour objectif de mobiliser et sensibiliser les donateurs et les mécènes à accompagner plus de 5.000 bacheliers répertoriés pour l’année 2019 et qui se trouvent en situation financière très difficile par des dons de 100 Dhs, 200 Dhs ou plus par mois.
Dans le cadre de sa mission, la FME a enregistré pour la seule année 2019, plus de 5.000 dossiers de candidatures, provenant de tout le royaume. Sur les 5000 demandes recensées, 65% sont des filles.
Aussi, la Fondation a enregistré 589 orphelins (dont 485 de père, 56 de mère et 20 des 2 parents). On compte également près de 500 pensionnaires des établissements de protection sociale qui devront, à l’issue de l’obtention de leur bac, quitter ces établissements et vont ainsi se retrouver sans point de chute pour la poursuite de leurs études.
Ces jeunes bacheliers ont soumissionné aux programmes de bourses d’études avec l’espoir d’être retenus pour réaliser un rêve qui leur semble souvent hors d’atteinte, souligne la FME.
Aujourd’hui, malheureusement, la FME est freinée dans son élan et peine à apporter son aide autant qu’elle l’aurait souhaitée aux étudiants. En effet, pour la promotion 2019, à ce jour, et avec les fonds dont dispose la FME, seules 15 bourses seront octroyées à de nouveaux boursiers.
«Donner à la FME, c’est permettre aux bacheliers les plus brillants issus des établissements de protection sociale du Maroc, et de milieux défavorisés de manière générale, de poursuivre des études correspondant à leur niveau académique dans des établissements supérieurs privés et/ou publics d’excellence et les accompagner jusqu’à leur insertion professionnelle», soulignent les responsables de la Fondation.