Le livre d’Alami Berrada, «Le Maroc à Venir», récemment publié aux éditions Senso Unico, est un projet de société, certes, un essai politique d’abord. D’autant que l’auteur essaye d’apporter des réponses aux questionnements les plus cruciaux :«Que faire pour que les jeunes Marocains s’investissent davantage dans leur pays et s’engagent à le servir ? Que faire pour que les femmes jouent un plus grand rôle dans la gestion publique du pays ? Comment améliorer notre gouvernance pour que les réformes à venir puissent réussir et améliorer significativement le quotidien des Marocains ?»
Selon l’auteur, pour que l’Etat puisse regagner la confiance de ses citoyens, il est impératif de ne plus les infantiliser et être en mesure de protéger réellement leurs droits, les femmes doivent bénéficier de cadres législatifs leur permettant d’avoir accès aux mêmes opportunités que les hommes, les acteurs économiques doivent pouvoir opérer en confiance.
Toutefois, notre gouvernance devrait être entièrement revue, car il s’agirait, pour autant, d’instaurer une culture de management public et de création de valeur publique dans l’administration, de promouvoir l’excellence et de combattre la médiocrité, de mettre en place les conditions d’une meilleure coordination institutionnalisée entre le gouvernement élu et les représentants de la monarchie.
Alami Berrada estime que l’instauration d’un organe d’échange direct entre les représentants du peuple et les représentants du Monarque, afin de réfléchir ensemble aux projets prioritaires du pays, répondra certainement aux besoins des citoyens. Déterminant.
A bon entendeur, salut !