L’actualité économique et politique française mérite d’être scrutée avec rigueur. La dette publique a franchi un seuil vertigineux : 3.400 milliards d’euros, soit près de 130% du PIB. Ce niveau interroge : la France vit-elle au-dessus de ses moyens ?
Le vote de confiance prévu le 8 septembre courant, intimement lié au Budget 2026, traduit l’impasse dans laquelle se trouve le pays et, surtout, la crise politique qu’il traverse depuis plusieurs mois.
Les marchés financiers confirment cette inquiétude. Mardi dernier, le taux à 30 ans de la dette française a dépassé 4,50%, du jamais vu depuis 2011. Un contraste frappant avec le Maroc, où les taux sur la même maturité demeurent inférieurs à 4%. Les analystes le rappellent : sur ces échéances longues, tout repose sur la confiance des investisseurs. Et, dans le cas présent, la balance des risques apparaît plus équilibrée et saine côté marocain, alors que la défiance s’installe côté français.
A cela s’ajoute un contexte international en recomposition. Le nouvel ordre mondial qui se dessine à la faveur de la guerre en Ukraine ne joue-t-il pas, lui aussi, en défaveur de la France, accentuant ses fragilités.
Voilà un terrain d’analyse qui devrait mobiliser les grands médias français. Car leur mission n’est-elle pas, avant tout, d’éclairer les citoyens sur les enjeux économiques, politiques et sociaux, et de nourrir un débat utile et constructif ?
Or, ces derniers jours, le journal Le Monde a choisi une autre voie : attaquer le Maroc et ses institutions, semer la défiance et cultiver un climat de suspicion. Une posture qui n’est pas nouvelle. Depuis l’époque de Feu Hassan II, ce quotidien entretient une obsession maladive pour le Royaume, multipliant articles biaisés et récits dépourvus de rigueur déontologique.
Ces attaques s’intensifient à mesure que le Royaume engrange des progrès notoires dans divers domaines, notamment sur la scène économique et diplomatique. Car ses succès dérangent. C’est pourquoi pendant que le Maroc consolide ses acquis, déploie sa vision à long terme et s’affirme comme un acteur régional et international respecté, certains préfèrent brandir la caricature et la désinformation.
Dans ce sens, la solution réaliste et durable proposée par le Royaume pour mettre fin au conflit artificiel autour du Sahara marocain est saluée par de nombreuses puissances. Mais elle semble heurter ceux qui peinent à accepter cette reconnaissance.
En cela, les allégations publiées depuis le 25 août par Le Monde ne sont que le reflet de cette crispation. Ce média préfère détourner le regard des fragilités françaises pour s’acharner sur la monarchie et les institutions marocaines, par le biais d’assertions infondées et malveillantes. Mais ces manœuvres se heurtent à une réalité incontournable : la force des institutions marocaines réside dans l’unité du peuple autour de son Roi et de ses valeurs.
Avec une vision claire, des choix stratégiques pertinents et une constance dans ses orientations, le Maroc coche toutes les cases d’un pays en marche vers la prospérité.
Les Marocains, solidaires, le savent. Ils avancent confiants aux côtés de leur Roi, au grand dam de ceux qui, comme Le Monde, ne peuvent que verser dans la critique stérile.
Fatima Ouriaghli