Jusqu’au 31 janvier 2022 se donnera à voir à la Galerie Delacroix de l'Institut français de Tanger un ensemble de créations de l’artiste intermédia Julien Poidevin.
En effet, cette exposition comprend un ensemble de créations récentes de l’artiste, dont certaines réalisées spécifiquement pour l’occasion, avec la volonté de proposer au spectateur un rapport singulier et poétique à la notion de traduction d’un sens à l’autre, du visuel au sonore, et inversement.
Si l’exposition présente un ensemble de créations mêlant sons, lumières et espaces, c’est pour, selon Julien Poidevin, proposer une situation particulière entre l’espace et le spectateur.
Dans ces créations, le son crée le visuel et inversement. L’idée est de traiter les ondes sonores et visuelles de manière physique mais également de découvrir jusqu’à quel point elles peuvent emmener le spectateur dans un imaginaire et le faire rêver.
Les visiteurs peuvent découvrir plusieurs installations de cet artiste, dont «Patterns», où des éléments géographiques créent des éléments sonores; «City score» à travers laquelle l’artiste a repris l’image de Tanger via des éléments géographiques qui créent des sons, ainsi qu’une autre installation qui émet des sons et crée de l’image avec des éléments contenant de l’eau, a expliqué Olivier Galan.
«Notre souhait est de faire découvrir que les arts visuels ne se limitent pas à la photographie et la peinture», avance le directeur de l’Institut français du Maroc – sites de Tanger et Tétouan -, Olivier Galan, précisant que l’intermédia est également un art visuel qui suscite un regard différent à l’œuvre d’art.
Depuis plusieurs années, la recherche artistique de Julien Poidevin s’articule autour des dispositifs qui interrogent le rapport au corps et au territoire, en faisant appel à différents modes d’expression. Ses créations explorent et questionnent le rapport à l’espace, au son et à la perception.