L’un des nombreux moments forts du discours du Roi Mohammed VI à l’occasion de la fête du Trône, a sans doute été celui appelant à un remaniement gouvernemental à la rentrée. Le Souverain a en effet appelé à apporter «du sang neuf (…) au sein des institutions et des instances politiques, économiques et administratives, y compris le gouvernement».
Voilà qui devrait sérieusement occuper les membres de la majorité gouvernementale dans les prochaines semaines. Le Chef du gouvernement, Saad Eddine El Otmani, est évidemment le premier concerné, puisque comme l’a indiqué le Souverain, «à l’horizon de la rentrée prochaine, nous chargeons le chef du gouvernement de soumettre à notre appréciation des propositions visant à renouveler et enrichir les postes de responsabilité, tant au sein du gouvernement que dans l’Administration, en les pourvoyant de profils de haut niveau, choisis selon les critères de compétence et de mérite».
A croire le site d’informations en ligne Hespress, qui cite des sources gouvernementales, El Otmani compte débuter, immédiatement après les célébrations à Tétouan de la Fête du Trône, les concertations avec les partis de la majorité. Une première réunion est prévue dans les tous prochains jours.
Cité par la même source, Mohand Laenser, président du conseil régional de la région de Fès-Meknès, et secrétaire général du mouvement populaire, a déclaré à ce propos que que la recherche de nouveaux noms ministériels «ne signifie pas que la plupart des personnes présentes dans le gouvernement ne sont pas bonnes, mais plutôt qu'il y aura peut-être un changement dans certains postes ou dans la structure du gouvernement».
Selon Laenser, le changement dans la structure du gouvernement signifie en particulier une révision du nombre de ministères et de secrétariats d’Etat.