Noureddine Mediane, chef du groupe istiqlalien à la Chambre des députés
La Chambre des représentants a poursuivi mercredi, l'examen de la première partie du projet de loi de finances 2019 (PLF-2019), adopté en Commission des Finances en fin de semaine.
À cette occasion le chef du groupe istiqlalien de l'unité et l'égalitarisme, Noureddine Mediane, a sévèrement jugé le budget 2019.
«Le débat autour du projet de loi de Finances intervient dans une conjoncture marquée par le manque d'une vision stratégique dans la lutte contre les grands défis auxquels fait face le Maroc aujourd'hui, notamment la recrudescence du manque de confiance dans les institutions, les manifestations sociales et le phénomène d'immigration clandestine», a déclaré le député rifain, constituant selon lui, «une preuve tangible de l'échec du gouvernement à répondre aux différentes revendications sociales et économiques».
Il a estimé que «le PLF 2019 illustre parfaitement l'incapacité du gouvernement, d'autant plus qu'il devait contenir les premières transitions du nouveau modèle de développement au lieu de l'adoption de choix économiques traditionnels qui manquent d'efficacité, ajoutant que les chiffres de ce projet de loi sont vains tant que leur impact restent imperceptible dans la société».
Mediane a dans ce sens noté que la répartition des investissements publics qui a atteint 196 milliards de dirhams au niveau régional est révélateur de la perpétuité des disparités spatiales et du fossé de développement dans les régions vulnérables, en particulier les zones montagnardes frontalières.