Le PPS quitte le gouvernement et le critique durement

Le PPS quitte le gouvernement et le critique durement

Le bureau politique du Parti du Progrès et du Socialisme a décidé, mardi, de se retirer du gouvernement et annoncé son intention de soumettre sa décision pour approbation au Comité central du PPS qui doit se réunir vendredi prochain.

Depuis la constitution de 2011, le PPS a participé à toutes les majorités gouvernementales du pays.

Dans le communiqué publié par le bureau politique du parti du Livre, le PPS a des mots durs à l’encontre de la coalition gouvernementale actuelle : «Le PPS a constaté avec regret que le gouvernement reste, depuis son investiture, prisonnier d'une logique de gestion en manque d'inspiration politique lui permettant de mener à bien l'étape actuelle et les dossiers qui s'imposent».

Le PPS déplore «un climat négatif de mésentente qui a marqué les relations entre les composantes de l'exécutif, des relations qui sont caractérisées par des pratiques politiciennes inadmissibles».

«A cet égard, l'esprit de compétition électoraliste a pris le pas sur toute autre chose dans la perspective de l'échéance des législatives de 2021, un état de fait qui a semé un sentiment de désespoir chez de larges franges de la société qui ont perdu confiance dans l'action politique», souligne le communiqué.

Le bureau politique pointe du doigt aussi l'incapacité du gouvernement à répondre positivement et avec célérité aux revendications sociales pressantes de certaines catégories sociales, au moment où la croissance économique est clairement au ralenti.

Sans oublier, a-t-il poursuivi, que l'actuel modèle de développement semble incapable d'apporter des réponses appropriées aux problématiques posées en termes d'économie et de justice sociale et spatiale.

Cette situation n'a fait qu'accentuer les sentiments de malaise et d'attentisme chez un large pan de la société, un constat périlleux contre lequel le PPS avait mis en garde à maintes reprises et alerté sur le danger qui plane sur l'avenir du pays et le projet de réforme escompté.

Le parti a en outre considéré que «l'exécutif n'a pas réussi à assumer politiquement un certain nombre d'initiatives et de mesures de réforme, de sorte à garantir l'adhésion effective des catégories sociales concernées et à mobiliser l'opinion publique autour du projet de réforme en faveur duquel s'est engagé le gouvernement».

 

 

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