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Le crowfunding devrait soulager les entrepreneurs (OBG)

Le crowfunding devrait soulager les entrepreneurs (OBG)

  

La promotion de l'entrepreneuriat au Maroc engendré depuis quelques années maintenant la naissance d’un vivier de start-up, mais ces dernières éprouvent encore des difficultés en matière d’accès au financement.

C’est dans ce cadre que s’inscrit le projet de loi sur le crowdfunding (financement participatif) qui devrait dynamiser la croissance des petites entreprises et donner de l’oxygène aux porteurs de projets, en mal de financements classiques.

Selon une étude d’Oxford Business Group (OBG), cette réglementation du financement participatif devrait offrir aux entrepreneurs «un meilleur accès au crédit et aux capitaux d'investissement».

 OBG rappelle que ledit projet de loi prévoit trois formats de financement participatif : le prêt avec ou sans intérêt, le don direct et l'investissement avec acquisition de parts dans la société par le bailleur (Equity).

L'autre avantage de cette diversité des voies de financement, c'est qu'il élargit l'éventail de transparence et de surveillance des activités liées au crowdfunding. Ainsi, Bank Al-Maghrib (BAM) détiendra les prérogatives de contrôle et de supervision des prêts entre particuliers d'une part, et le financement par dons, d'autre part.

Par ailleurs, toujours selon Oxford Business Group, un plafond de 5 millions de dirhams au montant des fonds versés est prévu pour chaque collaboration ou projet financé par crowdfunding.

 

Une nouvelle source de financement pour les start-up

 

Pendant longtemps, les start-up étaient perçues comme les parents pauvres du crédit bancaire, faute de garanties suffisantes. Avec l’entrée en vigueur prochaine du crowdfunding (au deuxième semestre 2018 selon OBG), le gap de financement devrait se réduire considérablement.

OBG rappelle qu’au classement 2018 de l’Indice mondial de l’entrepreneuriat et du développement, le Maroc a progressé de 5 places, passant de la 70ème à la 65ème place, se positionnant au deuxième rang derrière la Tunisie, pour l'Afrique du Nord. Ce nouveau mécanisme de financement devrait contribuer à améliorer l'entrepreneuriat au sein des entreprises nationales.

OBG souligne également que cette entrée de nouveaux capitaux va consolider davantage la diversification de l'économie, notamment dans le numérique. Ce qui entre le cadre du plan Maroc Digital 2020.

 

Le paiement mobile, un produit facilitateur

 

Outre le crowdfunding, les petites entreprises devraient de même bénéficier de la récente adoption du paiement mobile au Maroc, sous-tendue par l'interopérabilité attendu pour le troisième trimestre de l'année.

Il est important de rappeler que ce système permettra aux particuliers et aux professionnels de réaliser des paiements et des achats avec leur téléphone portable.

La banque centrale vise six domaines principaux dans cette transition vers le paiement mobile : les transferts d’argent entre particuliers, les achats dans le commerce, les paiements de factures et de services dans les secteurs public et privé, le versement des allocations sociales, l’achat de recharges de téléphone, ainsi que les paiements des commerçants auprès de leurs grossistes.

Cette évolution devrait favoriser l’inclusion financière et entraîner une hausse des achats et des transactions financières entre particuliers et entreprises.

 


A lire >  Crowdfunding : que vaut le projet de loi ?


 

 

 

 

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