◆ L’activité a résisté à la sécheresse.
◆ Les indicateurs à l’export sont au vert.
Par C. Jaidani
La filière des produits maraîchers est l’une des activités agricoles les plus dynamiques du secteur. Elle a su répondre aux besoins du pays, comme elle présente un fort potentiel à l’export, et ce malgré les années de sécheresse et une conjoncture à l’international contraignante. Depuis des années, l’activité n’a cessé de gagner du terrain aux dépens d’autres cultures.
Elle occupe actuellement plus de 280.000 hectares pour une production totale de plus de 7 millions de tonnes dont 88% sont destinés au marché local, 8% à l’export et 4% à l’industrie de transformation. Les primeurs occupent une place prépondérante avec une superficie de plus de 25.000 ha produisant 2 millions de tonnes, soit près de 29% de la production totale de la filière.
La tomate, à elle seule, s’adjuge 50% de la production. Avec le Plan Maroc Vert, l’activité a connu ces dernières années un développement notoire permettant une hausse de la production et une amélioration de la qualité. «La plupart des exploitations sont irriguées. Certaines sont sous serre utilisant les meilleures techniques et intrants.
Ce qui leur a permis de faire face aux aléas climatiques, d’avoir de bons produits et de répondre aux normes les plus exigeantes à l’international», souligne Lahoucine Adardour, président de l’Association des producteurs et exportateurs des fruits et légumes (Apefel).
Face à un contexte international difficile caractérisé par la pandémie de la Covid-19, les opérateurs marocains du secteur des exportations des produits alimentaires agricoles ont redoublé d’efforts pour maintenir leur activité au niveau de toute la chaîne de valeur, de la production au niveau des vergers jusqu’à la commercialisation au niveau des marchés d’exportation en passant par le conditionnement et la transformation.
Dans les marchés étrangers, la filière peut capitaliser sur ses acquis pour consolider son positionnement notamment en Europe, son marché historique. Mais de plus en plus, le secteur cherche à diversifier ses débouchés notamment en Afrique de l’Ouest.