La CGEM propose également des incitations fiscales pour encourager le paiement en ligne
Selon la CGEM, la croissance du Maroc est tirée par un certain nombre de secteurs tous, ou presque, dans l’économie traditionnelle : agriculture, industrie (automobile, aéronautique) et services. Seul le secteur de l’offshoring a une contribution significative dans notre économie en étant directement issu des «technologies de l’information et de la communication».
«Dans ce secteur des TIC, le potentiel de croissance et d’emplois le plus important nous semble être aujourd’hui le commerce électronique. En effet, il ne représente que 0,2% du commerce de détail (de l’ordre d’un grand hypermarché) au Maroc, là où il va dépasser les 10% au niveau mondial en 2017», fait savoir la CGEM.
«Le potentiel inexploité est énorme et le retard accumulé quasiment incompréhensible. Il est plus que temps de mettre en place des leviers efficaces et un suivi rigoureux qui pourraient ainsi générer richesse et emplois pour notre pays», ajoute le patronat.
Selon l’étude menée par la Confédération, le Maroc pourrait passer en 10 ans de 252 millions de dirhams à plus de 25 milliards de dirhams et de 3.000 emplois directs et indirects à plus de 110.000.
«Loin d’être le simple développement d’un secteur, la croissance du e-commerce peut contribuer de manière significative à l’économie nationale tous secteurs confondus», estime la CGEM.
Pour cela, un des principaux leviers identifié pour accompagner la croissance de ce secteur est l’exonération de la TVA sur les achats de biens en ligne.
Démocratiser le paiement mobile
Par ailleurs, la CGEM souhaite encourager l’usage du paiement mobile, et propose dans cette optique une batterie de mesures fiscales :
La CGEM assure que d’autres incitations fiscales sont en cours d’étude afin d’impacter positivement le paiement mobile.