Bourse & Finances

Tous les articles

Recap de la semaine : Bourse. Evolution stationnaire

Recap de la semaine : Bourse. Evolution stationnaire

 

Le mois de janvier est souvent profitable aux actions. Car après le «grand ménage» dans les portefeuilles opéré en décembre, les gestionnaires de fonds soumettent leurs convictions de placement pour l’année entrante. Ce remaniement dans les portefeuilles implique de nouvelles positions boursières et donc des décalages haussiers des cours. C’est le fameux «Effet de janvier».

Si cette anomalie statistique se vérifie actuellement dans plusieurs Bourses mondiales, à Casablanca le démarrage de l’année se fait plutôt dans la douleur, laissant présager que les liquidités, si elles existent, ne sont pas actuellement pointée sur le marché actions. On se consolera en se disant que cela est déjà arrivé par le passé d'avoir une année haussière à la Bourse de Casablanca après un mois de janvier baissier. L'espoir reste donc permis. 

 


Absence de catalyseurs 


Le marché n’arrive pas à redresser la barre, après la forte baisse de la semaine dernière. Faute de relais et de catalyseur, il marque le pas cette semaine. Les 4 séances -vendredi étant férié- se sont soldées par une baisse de 0,28%. Le niveau de participation, quant à lui, reste bas en cette période de l’année : sur le marché principal, 197 MDH ont changé de mains et sur celui des blocs 609 MDH.

Du coté des entreprises, c’est autour de Disway et de Salafin de passer à la caisse du Fisc. La première a alerté sur ses résultats annuels impactés par sa filiale tunisienne et annonce le dénouement d’un contrôle fiscal avec la DGI dont le montant n’a pas été communiqué par le management. La filiale de BMCE BOA, elle, devra débourser 28 MDH pour conclure son contrôle fiscal.

Sur le front macroéconomique, les mauvaises nouvelles s’accumulent. La confiance des ménages est en berne, leur pouvoir d’achat et leur capacité future d’épargne se dégradent, selon la dernière enquête du HCP. Les chiffres du commerce extérieur affichent un creusement du déficit commercial et une progression des flux des IDE profitant d'effets de base.

Parallèlement, la Banque mondiale a livré ses pronostics actualisés pour la croissance économique du pays en 2019. Habituellement dans la fourchette haute en termes de prévisions, elle table cette fois-ci sur un 2,9% de croissance, moins que Bank Al-Maghrib, le CMC et le HCP.

Nous ne repérons pas de mouvements marqués sur les actions cette semaine. Les grosses capitalisations censées driver le marché latéralisent alors que les accélérations sont facilitées sur des dossiers plus petits, faute de profondeur. Les fortes progressions et les fortes baisses de la semaine ont concerné des actions peu liquides : Fenie Brossette (-7,85%), Stroc Industrie (-6,19%) et Taslif (+12,31%) ou encore S2M (+11,42%).

 


Eléments graphiques :


Techniquement le marché se cherche encore. A court terme, les arguments sont plus baissiers que haussiers. L’indice évolue sous ses moyennes mobiles 20, 50, 100 et 200 jours. Les indicateurs dynamiques sont au rouge.

Le support à 10.965 points, puis les plus bas de 2018 (10.800 points), sont dans l’immédiat les premiers barrages au trend baissier.

A moyen terme, le biais reste haussier avec un potentiel de hausse autour 11.800 points.

A plus long terme, la tendance reste baissière sous 12.100 points.

 

Par Boursenews.

Articles qui pourraient vous intéresser

Lundi 21 Octobre 2024

Bourse : comment investir dans les «changements de paradigme»

Vendredi 19 Juillet 2024

Une panne informatique mondiale perturbe de nombreux secteurs

Mercredi 22 Mai 2024

HPS ouvre un nouveau bureau en Inde

Jeudi 04 Avril 2024

Banque: plus agressive, BMCI grignote des parts de marché

L’Actu en continu

Hors-séries & Spéciaux