Sahara marocain: La fin programmée du mirage séparatiste

Sahara marocain: La fin programmée du mirage séparatiste

Le dossier du Sahara marocain pourrait connaître une évolution décisive : la reconnaissance du plan d’autonomie comme l’unique voie de règlement durable de ce différend artificiel, et ce à l’occasion de la session d’octobre prochain du Conseil de sécurité des Nations unies, consécutive à l’Assemblée générale.

Ce tournant majeur ferait suite au dernier rapport du SG de l’ONU, António Guterres, publié le 31 juillet 2025, dans lequel il alerte sur une «détérioration continue de la situation» et appelle les parties à de cap sans délai» afin de parvenir à une solution «juste, durable et
mutuellement acceptable». Cette insistance traduit une évolution notable : le statu quo n’est plus tolérable et l’ONU elle-même reconnaît l’urgence d’une issue politique.

A quelques semaines de cette importante échéance, la scène diplomatique internationale est, rappelons-le, dans une dynamique qui consacre véritable ment la légitimité de la stratégie suivie par Rabat. C’est pourquoi le rapport de Guterres note également des soutiens explicites à la proposition marocaine d’autonomie. Le 9 juillet 2024, Emmanuel Macron a écrit au Roi Mohammed VI pour affirmer que «l’autonomie sous souveraineté marocaine est le cadre dans lequel la question doit être résolue», qualifiant le plan marocain de seule base de règlement conforme aux résolutions du Conseil de sécurité.

Dans la foulée, le Royaume-Uni a, en juin 2025, désigné ce même plan comme «la base la plus crédible, viable et pragmatique» pour une paix durable. Ces prises de position scellent l’isolement croissant du Polisario et de son men tor, l’Agérie, et la reconnaissance progressive, par des puissances majeures, de la pertinence de l’approche marocaine. Elles traduisent surtout une vérité historique que souligne avec force et conviction l’ambassadeur du Maroc auprès de l’ONU, Omar Hilale : «le Sahara est marocain par l’histoire, le droit et la libre expression de ses populations. Il est désormais temps aux autres parties de reconnaître et de construire ensemble un avenir de paix, de stabi lité, de coopération pour notre région et pour notre continent». Une déclaration qui illustre, tant s’en faut, la philosophie marocaine fondée sur la fermeté et l’ouverture : défendre son intégrité territoriale sans céder à l’improvisation ni aux postures tactiques, mais en construisant patiemment un consensus autour de sa vision.

Aujourd’hui, au-delà du Sahara marocain, c’est l’avenir de toute une région dont il est question. Car le plan d’autonomie n’est pas seulement une formule juridique, mais également et surtout une promesse de développement par tagé, d’intégration économique et de coopération sécuritaire dans un espace menacé par le terrorisme, les trafics et l’instabilité chronique.

Rabat ne cesse de le rappeler : la paix au Sahara n’est pas une fin en soi, mais un levier pour ouvrir une nouvelle ère de prospérité régionale. En ce sens, la question du Sahara marocain dépasse largement le cadre bilaté ral Maroc-Algérie ou la querelle artificielle entretenue par le Polisario: elle engage l’avenir du Maghreb, et au-delà, celui du continent africain. 

F.Ouriaghli

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