Par Fatima Ouriaghli, directrice des publications
Le ton était sans équivoque. La teneur des propos transparente pour qui sait écouter. Dans son discours tenu exceptionnellement le 7 novembre à l’occasion de la Marche verte, le Souverain a donné une lecture limpide du conflit artificiel autour du Sahara marocain.
Un conflit nourri par un amoncellement de contrevérités fomentées par le ticket perdant Algérie – Front polisario qui, pendant des décennies, s’essaie à traficoter l’Histoire. Mais on ne peut tromper tout le monde, tout le temps. A force de raconter des histoires, les ennemis du Maroc voient toutes leurs thèses hostiles à l’intégrité territoriale du Royaume s’effondrer comme un château de cartes.
De l’Organisation des nations-unies à l’Union africaine, la finesse de la diplomatie marocaine a fini par avoir raison des agissements malsains et des manœuvres dilatoires des séparatistes du polisario, doux pantins des caciques du pouvoir de la République algérienne.
Que 163 pays, représentant 85% des États membres des Nations unies, ne reconnaissent pas l’entité factice qu’est la Rasd, est révélateur d’un désaveu criant de la communauté internationale.
Que pas moins de 16 pays aient ouvert, de façon souveraine, des représentations diplomatiques à Laâyoune et Dakhla, sont des actes politiques forts qui témoignent de la marocanité du Sahara, mais qui revêtent également une couleur économique prononcée, au regard notamment de la dynamique de développement imprimée par le Souverain dans nos provinces du Sud.
A ces revers successifs et de plus en plus prononcés, Alger et sa marionnette, désappointés, répondent par la provocation au travers d’incursions répétitives dans la zone tampon de Guerguerat et d’obstructions de la circulation civile et commerciale régulière dans cette zone.
Mais, comme l’a dit le Roi, «le Maroc restera ferme sur ses positions et ne se laissera nullement fléchir par les provocations stériles et les manœuvres désespérées des autres parties».
La fermeté, le bon sens et la sagesse, c’est donc la riposte du Maroc face à l’irresponsabilité de ces esprits chagrins, pour ne pas dire de ces simples d’esprit, de plus en plus isolés sur la scène internationale.