Les apports en eau des dernières pluies n’ont pas donné beaucoup d’effets sur les réserves des barrages. Ainsi, les capacités de stockage des ouvrages du Royaume affichent au 8 décembre un encours de 5,21 milliards de m3, soit un taux de remplissage de 31,1%.
Ce niveau reste toutefois critique et ne donne pas assez de visibilité pour les différents périmètres irrigués du Royaume. Toutefois, les intempéries qui concernent tout le territoire national vont réduire sensiblement la pression pour les besoins d’irrigation.
Dans le détail, il existe une nuance entre les différents bassins hydrauliques. Les barrages installés au nord de Oued Oum Errabii présentent une situation satisfaisante, ce qui n’est pas le cas des ouvrages situés au sud qui affichent des déficits saillants.
Ainsi, le bassin du Loukkos présente un volume d’eau de 878 millions de m3, soit un taux d remplissage de près de 46%, celui de Sebou est à 231 millions de m3, enregistrant un taux de 40,17%, Bouregreg affiche des réserves en eau de 716 millions de m3, soit un taux de 66%.
En revanche, le bassin d’Oum Errabii voit ses retenues en eau reculer à 427 millions de m3, soit un taux de remplissage de 8,62%. Le barrage de Bine El Ouidane est à 157 millions de m3, soit un taux de 12% alors qu’il était à 5% une année auparavant à la même date.
Al Massira est dans un état de tarissement déplorable. Il affiche un volume de 72 millions de m3, soit un taux de remplissage de 2% seulement contre 1%l’année dernière. Le bassin de Souss présente un volume de 97,27 millions de m3, soit un taux de remplissage de près de 43%. Celui de Draâ-Tafilalet est à 294,56 millions de m3, son taux de remplissage est de plus de 28%.