Boris Johnson et Jean-Claude Juncker ont estimé "nécessaire d'intensifier" les discussions sur le Brexit, a indiqué lundi un communiqué de Downing Street à l'issue d'une rencontre du Premier ministre britannique avec le président de la Commission européenne à Luxembourg.
"Les dirigeants ont convenu qu'il est nécessaire d'intensifier les discussions et que des rencontres se dérouleraient bientôt sur une base quotidienne" en vue de trouver un accord sur la sortie du Royaume-Uni de l'Union européenne prévue le 31 octobre, a précisé le communiqué, d'après l'AFP.
Au cours des entretiens, le Premier ministre conservateur a également réaffirmé qu'il ne demanderait pas à Bruxelles un nouveau report du Brexit, assurant que son pays quitterait bien l'UE le 31 octobre.
Boris Johnson avait déjà catégoriquement exclu de réclamer à l'UE un report de trois mois du Brexit, comme l'y oblige cependant une loi votée début septembre par le Parlement britannique afin d'éviter un "no deal" susceptible d'entraîner troubles et pénuries.
Il a également réitéré sa détermination à obtenir la suppression de la clause dite du "filet de sécurité" (ou "backstop"), qui vise à empêcher le rétablissement après le Brexit d'une frontière physique entre l'Irlande, membre de l'UE, et la province britannique d'Irlande du Nor, rapporte la même source.
A ses yeux, et à ceux des unionistes pro-Brexit à Belfast, cette disposition empêcherait le Royaume-Uni de conduire une politique commerciale indépendante une fois sorti de l'Union. Elle prévoit que le Royaume-Uni tout entier reste dans un "territoire douanier unique" avec l'UE si une meilleure solution n'est pas trouvée à l'issue d'une période transitoire.
Avec AFP