Au 25 août 2025, les réserves en eau des barrages culminent à 5,73 milliards de m3, soit un taux de remplissage de 34,1%.
Ce taux s’approche du seuil fatidique de 30%, de quoi susciter des inquiétudes sachant que de nombreuses régions commencent à subir des restrictions en matière d’approvisionnement en eau, comme c’est le cas à Berrechid, Had Soualem, Sidi Rahal. Cela a causé des désagréments pour la population et les estivants qui ont choisi les villes balnéaires.
Dans le détail, la situation diffère d’un bassin hydraulique à un autre, notamment entre ceux du nord et ceux du sud du Royaume. Ainsi, le bassin du Loukkos affiche une réserve totale en eau de 976,5 millions de m3, soit un taux de remplissage de 51,1%.
Le Gharb, le bassin le plus riche du pays, atteint 2,56 milliards de m3, équivalent à un taux de 46,06%.
Dans l’oriental, le bassin de Moulouya est à 197,06 millions de m3, soit un taux de stockage de 27%.
Celui de Bouregreg présente des avoirs en eau de 2,56 milliards de m3, soit un taux de 46%. Quant à Oum Rabii, le bassin le plus impacté par la sécheresse, son taux de remplissage n’excède pas 10,33%. Egalement sous pression hydrique, le bassin de Tensift-Haouz ne bénéficie que d’une réserve de 96 millions de m3, soit un taux de 42,22%.
Le bassin de Souss-Massa affiche des avoirs en eau de 136,3 millions de m3, soit un taux de 18,6%. Pour le bassin de Tafilalt, le stockage en eau est de 304,7 millions de m3, représentant un taux de remplissage de 29,08%.
Face à cette situation, il est possible que les autorités concernées pensent à rationaliser les approvisionnements en eau tant pour les besoins domestiques qu’agricoles.