Fidèle à son orientation stratégique visant à préserver l’environnement, la coopérative agricole COPAG-JAOUDA vient de lancer une nouvelle station d’épuration d’eau, du nom de «Green CIP».
Il s’agit d’«une première au niveau africain et la deuxième de son genre au niveau mondial, pour un investissement de 300 millions de centimes, et un coût d’exploitation de 1 million de dirhams par an», indique COPAG dans un conmuniqué.
«Geen CIP» a pour objectif de nettoyer les eaux usées produites par les unités de production de COPAG-JAOUDA de la région de Aït iaaza, en les débarrassant de certains produits chimiques utilisés dans la stérilisation et la désinfection, ce qui permet de réutiliser ces eaux dans l’irrigation des cultures et de recycler les produits chimiques récupérés.
Cette technologie permet également l'économie de l'eau et de l'énergie.
L’engagement de COPAG-JAOUDA dans des projets de préservation de l’environnement a commencé très tôt, d’abord avec l’installation de stations météorologiques qui permettent d’envoyer aux agriculteurs des messages leur indiquant la quantité d’eau à utiliser pour irriguer leurs cultures, en fonction de la météo et de l'humidité ou de la sécheresse de l’air, leur permettant ainsi d’en économiser.
Il y’a également l'expansion de la station d'épuration de la coopérative, pour un budget total de 24 millions de dirhams, et qui a permis d’augmenter la capacité de la station de 1.000 tonnes et de la faire passer à 2.500 tonnes d’eaux usées traitées.
Cette station opère selon une technologie canadienne adoptée pour la première fois au Maroc, et son coût d'exploitation s'élève à 700 mille dirhams par mois, soit environ 11 dirhams par mètre cube d'eaux usées.
L’adoption de l’énergie solaire est aussi un des principaux axes dans lesquels investit la coopérative COPAG-JAOUDA.
L’objectif est de couvrir très prochainement une partie importante des besoins énergétiques de ses unités industrielles grâce aux installations d’énergie solaire.
Enfin, vient la protection des cultures en adoptant la rationalisation des pesticides et la lutte intégrée pour la préservation de l'environnement et la pérennisation des ressources naturelles.