Dans deux semaines, tout au plus, le Conseil de sécurité des Nations Unies se penchera de nouveau sur ce que nous appelons, par un étrange euphémisme, «l’affaire du Sahara» ! Récurrente et répétitive, la session d’avril de ce tribunal du monde ne cesse de mobiliser depuis 39 ans les délégations du Maroc et de l’Algérie, celle-ci devenant depuis toujours le rédhibitoire adversaire de notre cause sacrée. Le mois d’avril est celui où la diplomatie algérienne, tout à son machiavélique antimarocanisme affiché, déploie ses campagnes hostiles, mobilise ses alliés et ses agents, ses lobbies et des millions de dollars pour faire pression sur les membres du Conseil de sécurité et, faire fléchir les débats en faveur du polisario, saboter les initiatives de règlement, faire échouer en fin de compte toute issue possible…