Le Comité exécutif du parti de l’Istiqlal s’est réuni le 3 avril pour discuter des dernières évolutions du projet de loi cadre 51.17 concernant l’enseignement, et demande au Chef du gouvernement, Saad Eddine El Otmani, d’appliquer l’article 103 de la Constitution relatif au vote de confiance.
Selon cet article : «Le Chef du Gouvernement peut engager la responsabilité du gouvernement devant la Chambre des Représentants, sur une déclaration de politique générale ou sur le vote d’un texte. La confiance ne peut être refusée ou le texte rejeté qu’à la majorité absolue des membres composant la Chambre des Représentants. Le vote ne peut intervenir que trois jours francs après que la question de confiance ait été posée. Le refus de confiance entraîne la démission collective du gouvernement».
Selon le PI, le débat du projet de loi cadre de l’enseignement est arrivé à un tournant «très dangereux où il n’existe aucun terrain d’entente entre le gouvernement et le parlement entrainant une véritable crise politique».
«Etant donné le cumul des dysfonctionnements de l’Exécutif qui a montré un niveau d’irresponsabilité élevé, risquant d’impacter non seulement les générations actuelles mais aussi les générations futures, à travers le retard dans la mise en œuvre des réformes et de l’exécution des grands chantiers de développement, notre formation a décidé de demander au gouvernement d’appliquer l’article 103 de la Constitution», souligne le parti dirigé par Nizar Baraka.