Tensions commerciales entre Washington et Pékin toujours vives, croissance chinoise et européenne marquant le pas: inquiets face au ralentissement de l'économie mondiale, les investisseurs ont délaissé mercredi le marché des actions au profit de valeurs jugées plus sûres, comme l'or et les obligations d'Etat.
Face à la multiplication des signes précurseurs de récession, et aux tensions commerciales entre Washington et Pékin toujours vives, les acteurs du marché manifestent de plus en plus leur aversion pour le marché boursier, considéré comme plus risqué.
Cela a lourdement fait chuter Wall Street, son indice vedette, le Dow Jones Industrial Average, a encaissé sa plus lourde perte de l'année en tombant de 3,05% à 25.479,42 points. Le Nasdaq, à forte coloration technologique, a lui cédé 3,02% à 7.773,94 points et l'indice élargi S&P 500 a lâché 2,93% à 2.840,60 points.
Les Bourses européennes ont également subi le contrecoup du climat d'inquiétude sur l'économie mondiale: le CAC 40 a perdu 2,08% à Paris, le Dax a reculé de 2,19% à Francfort et le FTSE 100 a cédé 1,32% à Londres.
L'appétit des investisseurs s'est en revanche porté sur d'autres valeurs refuges comme l'or, qui a bondi. L'once a terminé mercredi à son plus haut niveau depuis 2013, à 1516,44 dollars. Les bons du Trésor américain, généralement moins soumis aux aléas économiques, ont aussi attiré.
Avec AFP