Devenu le rendez-vous incontournable pour les rencontres d’échanges économiques et commerciaux dans le continent africain, le Forum International Afrique Développement, a une fois de plus tenu ses promesses en rassemblant les opérateurs économiques et décideurs politiques pour aborder les problématiques liées au développement en Afrique.
Ce sont plus de 2000 opérateurs provenant de 34 pays africains qui se sont réunis à Casablanca pour concrétiser près de 5 000 rendez-vous d’affaires en marge des plénières. Parmi les secteurs qui ont compté le plus de demandes de partenariat, on peut citer l’agro-alimentaire, les BTP, le négoce, la distribution, l’énergie et le secteur des transports et logistique.
Infrastructures, femmes et digital
La restitution des recommandations issues des travaux des deux plénières et des différents panels a été l’un des temps forts de cette cérémonie de clôture.
En effet, lors de la première plénière, un seul mot d’ordre s’est dégagé : l’Est et l’Ouest doivent faire converger leurs efforts afin de développer ensemble, d’une part, les infrastructures sur le continent africain, notamment les infrastructures de connectivité qui constituent un levier essentiel de l’intégration, mais aussi, pour mettre en place les politiques adéquates en matière de circulation des personnes.
Il a été également mis en évidence le besoin de développer les « Soft infrastructures » digitales qui peuvent aussi contribuer efficacement à l’accélération de l’intégration en faveur des PME.
Le panel « Stand Up for African Women Entrepreneurs » a quant à lui, mis en évidence les initiatives et mécanismes de financement innovants en cours pour soutenir les femmes entrepreneures, ainsi que la nécessité d’accélérer le déploiement et la communication autour de ces leviers en faveur de l’entrepreneuriat féminin.
Ainsi, la convention signée par le groupe Attijariwafa bank avec la Banque Africaine de Développement et les Associations Patronales Féminines s’inscrit pleinement dans ce cadre, et témoigne de l’engagement du Groupe pour offrir aux femmes entrepreneures affiliées et clientes, des solutions de conseil, d’accompagnement et de financement avantageuses.
Enfin, le panel sur le digital en tant que levier de croissance en Afrique et la contribution des jeunes startuppers africains a également produit un riche faisceau de recommandations dans deux directions : un soutien accru des pouvoirs publics pour créer des champions régionaux ainsi qu’une meilleure synergie avec le secteur privé dans une démarche inclusive.
Al Mada : Positive Impact
La seconde plénière a permis aux opérateurs économiques de participer à une plénière traitant de la thématique « Le Positive Impact, garant d’une croissance solidaire et responsable ».
Dans son intervention ouvrant cette plénière, Hassan Ouriagli, Président Directeur Général d’Al Mada a rappelé la vocation des différentes composantes du Fonds et leurs rôles respectifs dans le développement durable tant au Maroc que dans les pays de présence.
Il s’est également attelé à rendre tangible la vision Al Mada aussi bien pour l’Afrique que pour les africains. Hassan Ouriagli a affirmé que désormais le Positive Impact et devenu « une véritable marque de fabrique ».L’ensemble de ces recommandations seront consolidées dans le 6e Livre Blanc du Forum, destiné aux décideurs publics et gouvernementaux, à l’instar des précédentes éditions du Forum.
3 accords pour Attijariwafa bank
Par ailleurs, en marge du Forum, un protocole de coopération a été signé par le groupe Attijariwafa bank avec Kenya Comercial Bank, première banque du Kenya. Celui-ci permettra au groupe d’offrir à ses opérateurs économiques dans tous ses pays de présence, l’accès au marché kenyan et à tous ceux couverts par KCB en Afrique de l’Est.
En outre, un mémorandum d’entente a été également scellé entre Attijariwafa bank et le Ministère du Commerce et de l’Industrie du Sierra Leone portant sur la promotion de l’investissement et la création d’entreprises dans les pays de présence des filiales bancaires du Groupe ainsi qu’en Sierra Leone.
De même, un accord a été signé avec l’Agence de l’Investissement Régional du Marché Commun des États d’Afrique Australe. Il porte sur le développement commun d’opportunités d’investissement dans les pays membres de l’Agence (COMESA).
L’autre temps fort de cette édition a été la remise d’un prix honorifique au Président du Sierra Leone, Julius Maada Bio, en reconnaissance de son leadership, de son engagement et de son soutien à la coopération Sud-Sud.
Dans son allocution de clôture, Mohamed El Kettani, PDG du groupe Attijariwafa bank, après avoir remercié tous les participants et les panélistes pour leur mobilisation et le partage de témoignages concrets, a appelé les opérateurs économiques à « inciter leurs partenaires clients et fournisseurs à s’engager encore davantage dans la voie de l’intégration Sud-Sud ».
Il a ajouté que le Club Afrique Développement, qui compte déjà plus de 3 000 membres est à la disposition des opérateurs économiques pour prolonger le dialogue au-delà du Forum, resserrer encore davantage nos relations d’affaires et, saisir ensemble les nouvelles opportunités de croissance.
El Kettani a conclu son allocution en confirmant l’engagement du groupe Attijariwafa bank, porté par l’appui de son actionnaire de référence le Fonds d’Investissement privé panafricain Al Mada, dans le développement du continent et sa volonté ferme d’accroître davantage ses efforts dans la bancarisation des populations et dans l’accompagnement des TPE, PME et Grandes Entreprises dans la réalisation de leurs projets.
Le Forum Afrique Développement s’est clôturé par un engagement unanime des participants à accroître et consolider encore plus les échanges intra-africains et œuvrer pour une plus grande inclusion des populations du continent.