«Les finances du pays sont gérées au jour le jour»

«Les finances du pays sont gérées au jour le jour»

Concernant la croissance pour 2021, les facteurs positifs seraient malheureusement largement contrebalancés par des facteurs défavorables, lesquels poussent au contraire à un certain pessimisme.

Au-delà de la dynamique et du niveau de l’endettement donc, ce qui est inquiétant est que les dépenses financées par la dette actuelle ne permettent pas de mieux préparer l’avenir.

C’est l’avis de Najib Akesbi, économiste et professeur.

 

Propos recueillis par M. Diao

 

Finances News Hebdo : Selon les prévisions de Bank Al-Maghrib (Conseil de mars 2021) et en tenant compte d’une production céréalière estimée autour de 95 millions de quintaux, la croissance de l’économie nationale devrait tourner autour de 5,3% en 2021. Que pensez-vous de ces prévisions au regard de la situation pandémique au Maroc et à l’étranger ?

Najib Akesbi : Au-delà des prévisions relatives à la croissance qui varient d’une institution à une autre, le plus important est de faire le point à mi-chemin de l’année. La question essentielle à se poser est de savoir où on va et comment évolue la conjoncture économique. Je reste fidèle à la même analyse faite lors de l’entretien accordé à F.N.H, début janvier 2021 (paru dans le numéro du 7 janvier 2021, ndrl). J’avais mis en relief les facteurs déterminants de l’évolution de la conjoncture économique qui sont l’évolution de la pandémie, la situation de la campagne agricole, la reprise mondiale, notamment en Europe, ainsi que les politiques publiques mises en œuvre, notamment les nouvelles orientations du «modèle de développement».

A peu près à mi-parcours, il est intéressant aujourd’hui d’interroger ces facteurs déterminants afin de savoir si ceux-ci laissent présager un scénario plutôt optimiste ou plutôt pessimiste. Commençons par la pandémie. Notons qu’on est actuellement à quelques 8 millions de personnes vaccinées au Maroc. C’est bien, c’est important, mais c’est encore loin de l’objectif fixé par le gouvernement. Je vous rappelle que l’objectif au départ était d’atteindre un taux de vaccination de 80% de la population en 12 semaines, et le ministre de la Santé avait même été jusqu’à annoncer la bonne nouvelle d’un « Ramadan sans mesures barrières  »  ! Hélas, nous sommes, fin mai, encore bien loin d’un tel objectif. Pire, valeur aujourd’hui, personne ne peut se hasarder à une quelconque prévision en la matière, et encore moins à nous dire quand nous atteindrons la fameuse immunité collective. D’autant moins que l’approvisionnement en vaccins anti-covid-19 reste totalement aléatoire, et il est vraiment difficile de prédire les quantités de doses que recevra le Maroc dans les semaines et les mois à venir. Ce qui rend hasardeux la détermination du nombre de personnes vaccinées dans les prochains mois.

Certes, la situation pandémique en Europe s’améliore, comme en témoignent le déconfinement et la levée des mesures contraignantes dans plusieurs pays. Mais au Maroc, l’état d’urgence sanitaire (avec ses multiples contraintes qui malmènent l’économie autant que les personnes) est systématiquement prolongé de mois en mois, et la prochaine échéance est celle du 10 juin 2021. Assistera-t-on à un véritable «déconfinement», ouvrant la voie à une reprise des activités  ? Espérons-le. Mais tous ces éléments montrent que nous restons dans le brouillard sur le front de l’évolution de la pandémie. Au niveau mondial, l’on assiste également à une situation contrastée. Aux USA et en Europe, les choses évoluent dans le bon sens mais, par contre, pour des pays aussi importants comme l’Inde et le Brésil, la situation pandémique est toujours critique. L’irruption de nouveaux variants pourrait aussi remettre en cause tous les efforts qui ont été déployés pour endiguer le coronavirus… Voilà pour la pandémie.

Maintenant, la bonne nouvelle vient de la campagne agricole qui est en effet très bonne cette année, et autorise un légitime optimisme. Grâce à la clémence du ciel, la récolte céréalière tranche avec les mauvais résultats des années précédentes. Or, vous le savez, la campagne agricole tire vers le haut à la fois le PIB agricole et le PIB de l’économie dans son ensemble. Pour moi, c’est le principal «clignotant vert». Ceci étant, la question à se poser est de savoir si la bonne campagne agricole va se traduire par de bons revenus pour la majorité des agriculteurs. Or, ce qui se passe actuellement dans les marchés agricoles (comme en pareilles circonstances et depuis toujours hélas), laisse penser que les revenus des agriculteurs ne seront pas à la hauteur, puisque faute de régulation publique, l’abondance de l’offre sur les marchés pousse à la baisse des prix. Et dans ce genre de situation, ce sont les petits agriculteurs qui sont les plus pénalisés.

Au Maroc, une bonne campagne agricole ne débouche pas automatiquement sur des revenus conséquents pour la majorité des agriculteurs. Pourtant, ce sont ces revenus qui peuvent stimuler la demande intérieure, et partant la reprise de la croissance... Pour ce qui est des politiques publiques, on ne peut s’empêcher de constater que depuis plusieurs mois déjà, le maître-mot qui caractérise la situation actuelle n’est autre que l’attentisme. D’autant plus que cette année, nous attendons depuis près de six mois les «recommandations» de la «Commission spéciale sur le modèle de développement» (CSMD)*, censées offrir le cadre stratégique de l’évolution de l’économie du pays pour les prochaines décennies. Valeur aujourd’hui, on n’en sait encore rien, et tout le monde attend tout le monde ! En attendant, rien ne se passe sur le terrain et les réformes économiques et sociales tant attendues ne cessent d’être remises à plus tard.

Le plus inquiétant encore est que nous savons que 2021 est une année électorale, ce qui veut dire que même si, dans les prochaines semaines, la «vision» quant aux orientations futures s’éclaircit un peu, le gouvernement actuel ne prendra pas d’initiatives significatives à la veille des élections. Il faudra donc attendre le prochain gouvernement, celui qui sera formé à l’issue des élections législatives de septembre 2021, pour entrevoir l’engagement des politiques publiques et des réformes cruciales qui devraient en découler. Et si l’on s’en tient à l’expérience des précédentes élections (six mois pour former le nouveau gouvernement), autant dire qu’on est parti pour terminer l’année dans l’expectative… Enfin, en ce qui concerne le dernier facteur déterminant pour la croissance, celui de la reprise de l’économie mondiale, les institutions internationales sont plutôt optimistes et annoncent pour cette année des taux de croissance rassurants. Je pense en effet que la reprise sera conséquente aux USA en raison du plan de relance massif, mis en place par le Président Biden. L’intensité du redémarrage de l’activité devrait être moindre en Europe et variable selon les pays. Pour nous, la question essentielle est de savoir si la reprise mondiale sera suffisamment forte pour impacter positivement notre économie. Or, la tension qui prévaut depuis quelques mois avec l’Union européenne, à travers l’Allemagne et surtout l’Espagne, a fortement dégradé le climat (qui pourrait être d’abord celui «des affaires»), et en tout cas n’est pas de nature à porter à l’optimisme quant aux relations avec nos principaux partenaires économiques…

Au final, et pour résumer ma réponse à votre question, force est de constater que les facteurs positifs (bonne campagne agricole et frémissement de reprise de l’économie mondiale) sont malheureusement largement contrebalancés par des facteurs défavorables (rythme de vaccination, évolution de la pandémie, attentisme et report des réformes, dégradation du «climat» avec des partenaires majeurs…), lesquels poussent au contraire à un certain pessimisme. A chacun d’en tirer la conclusion qui lui convient…

 

F.N.H. : Que vous suggère le taux d’endettement du Trésor qui continuerait à augmenter, selon BAM, passant de 77,4% du PIB en 2020 à 79% en 2021 puis à 81,3% en 2022, sachant que l'État souhaiterait mobiliser 5 Mds de DH à travers un grand emprunt national ?

N. A. : D’abord, le fait d’appréhender l’endettement par le taux d’endettement du Trésor public me paraît réducteur. La dette publique globale englobe l’endettement du Trésor et celui notamment des établissements publics, dont certains sont très endettés et de surcroît dans une situation financière difficile. La dette publique a beaucoup augmenté ces dernières années. Même en l’absence de chiffres actualisés, on peut avancer que le taux d’endettement public global a dépassé les 100% du PIB. Ce qui constitue un niveau et un seuil symbolique d’endettement très inquiétant. Du point de vue de l’analyse, le fond du problème est que l’endettement est devenu une source de financement structurelle du budget général de l’État (BGE) et des dépenses publiques en général.

L’endettement est incontournable parce que le système fiscal, tel qu’il est aujourd’hui, est incapable de financer une proportion raisonnable des dépenses du BGE. Le taux d’autosuffisance fiscale, qui représente le taux de couverture des dépenses du BGE par les recettes fiscales, tourne autour de 53 à 54% d’après la Loi des Finances 2021. Même en ajoutant les quelques milliards de recettes ordinaires non fiscales, on remonte ce taux à près de 60%. En conséquence, plus du tiers des dépenses du BGE ne peut être financé qu’avec la dette, et cette contrainte est devenue permanente, structurelle, répétons-le. Tant que les recettes fiscales sont incapables de financer une proportion acceptable des dépenses du BGE, la situation de l’endettement continuera de perdurer dans notre pays. D’où la nécessité de procéder à la réforme fiscale nécessaire à même d’améliorer sensiblement le taux d’autosuffisance fiscal. Or, à ce jour, et en dépit de toutes les promesses des «Assises fiscales» de 2013 et 2019, l’État n’a pas encore eu le courage de réaliser la vraie réforme fiscale qui s’impose. Maintenant, il est clair que dans le contexte de la crise Covid-19, 2020 a été une année record en matière d’endettement public pour le Maroc.

On peut discuter le niveau atteint, mais ce qui est sans doute encore plus inquiétant, c’est de constater que cet accroissement important de la dette publique sert juste à colmater les brèches et parer au plus pressé pour faire face à la baisse des ressources. En tout cas, pour la plus grande part, cet endettement n’est pas affecté à des dépenses d’investissement, c’est-à-dire à préparer l’avenir. Faute de vision, le gouvernement gère l’économie et les finances du pays au jour le jour, et s’endette juste pour continuer à «fonctionner» ... L’endettement en lui-même n’est ni bon ni mauvais. Tout dépend de l’usage que l’on en fait. Par exemple, dans le contexte pandémique actuel, tout le monde s’accorde pour dire qu’il est nécessaire d’investir massivement dans la santé publique. Or, l’on constate que les dépenses de santé n’ont guère évolué à la hauteur des besoins dégagés par la crise, et continuent de représenter autour de 5% du BGE. Ce qui est loin des 10% des pays voisins et des 15% suggérés par l’Organisation mondiale de la Santé (OMS). Au-delà de la dynamique et du niveau de l’endettement donc, ce qui est inquiétant est que les dépenses financées par la dette actuelle ne permettent pas de mieux préparer l’avenir.

 

F.N.H. : La hausse des taux des crédits bancaires accordés aux particuliers au T4 2020 et au T1 2021, atteignant 21 points de base. N’estelle pas de nature à impacter la consommation et donc la demande intérieure, principale force motrice de la croissance au Maroc ?

N. A. : Au-delà de la conjoncture, la principale question qu’il y a lieu de se poser est de savoir si le Maroc dispose d’un système bancaire qui «joue le jeu» en s’adaptant aux principales orientations du pays et en accompagnant son développement. En d’autres termes et en l’occurrence, notre système bancaire transmet-il les signaux du taux directeur qui a baissé en raison de la crise liée à la covid-19, et des garanties accordées par la CCG afin de mieux sécuriser les crédits accordés par les banques et réduire les risques liés aux difficultés financières des entreprises et des particuliers ? Les banques, qui ont le droit de générer des profits à l’instar des autres opérateurs privés, ont cependant des responsabilités particulières, et devraient à tout le moins accorder leurs politiques de crédits, et notamment de taux d’intérêt, avec les efforts déployés par les pouvoirs publics. Les établissements bancaires ont-ils pleinement répercuté les baisses du taux directeur et ont-ils baissé leurs primes de risque en conséquence des garanties accordées par l’État via la CCG ? A en juger par les plaintes des entreprises, y compris des instances de la CGEM, on peut en douter. D’ailleurs, c’est le Wali de Bank Al-Maghrib lui-même qui déplore régulièrement cet état de fait.

Le Roi lui-même a évoqué il y a deux ans cette question et critiqué le faible engagement des banques. Dans votre question, vous faites allusion à la hausse des taux accordés aux particuliers, mais je m’inquiète davantage pour les prochains mois, car les crédits garantis par la CCG dans le contexte covid-19 sont ponctuels et ne dureront donc pas Ad vitam æternam. Les perspectives ne sont pas rassurantes, car lorsque la garantie de la CCG va s’arrêter, les banques vont en tirer prétexte pour relever substantiellement leurs primes de risques et, partant, les taux d’intérêt des crédits accordés aux entreprises et aux ménages. Un tel renchérissement du coût du crédit pourrait objectivement contrarier tout effort de reprise. La réalité qui reste fondamentale et incontournable est la suivante : le secteur bancaire reste oligopolistique, et toujours déterminé par une logique de rente et d’entente. Les banques ont un pouvoir suffisamment fort pour parfois imposer leurs vues aux pouvoirs publics, et dans ces conditions, force est de constater qu’il est difficile de réussir une politique monétaire ou une politique de crédit, à partir de considérations d’intérêt général.

 

F.N.H. : Au regard des derniers chiffres du haut-commissariat au Plan issus de la note portant sur les sources de revenu des ménages, le Maroc a visiblement du mal à résorber les inégalités sociales. Pour preuve, le revenu salarial des 20% des ménages les plus aisés est 14,1 fois celui des 20% des ménages les moins aisés. Que pensez-vous de ces chiffres récents ?

N. A. : Les chiffres auxquels vous faites allusion sont issus d’une note complémentaire du HCP portant sur les sources de revenu des ménages, mais la Note principale a été publiée le 28 avril 2021, et a présenté les résultats de la première enquête sur les revenus et leur répartition conduite au Maroc. C’est réellement «une première», car c’est la première fois que le HCP réalise une enquête sur les revenus et non seulement sur les dépenses de consommation ou le niveau de vie comme il le faisait jusqu’à présent. Il s’agit donc d’un évènement important que l’on attendait depuis longtemps et qu’il faut sincèrement saluer. Si je dois résumer ce que j’ai personnellement retenu des résultats qui viennent d’être publiés, je le ferais à travers les 5 points suivants :

1. Le premier concerne le revenu moyen par personne au Maroc qui atteint 21.515 DH en 2019. Cela correspond à 2.445 dollars par personne, compte tenu d’un cours du dollar affiché à 8,80 DH. Jusque-là, en l’absence de statistiques spécifiques au revenu, ce dernier était appréhendé par le PIB par tête d’habitant qui correspond aujourd’hui à 3.300 dollars. L’enquête sur le revenu du HCP nous apprend donc que le revenu moyen par personne n’est que de 2.445 dollars par tête d’habitant, soit à peine les trois quarts du PIB par tête qu’on a coutume d’utiliser. Désormais, c’est ce dernier chiffre qu’il faudrait utiliser, et manifestement, il s’avère encore plus faible que le précédent…

2. L’enquête en question met à nu l’ampleur des inégalités de revenus dans le pays. Ainsi, les 20% des personnes ayant les revenus les plus élevés s’accaparent 53% de la masse des revenus, alors que les 20% ayant les revenus les plus faibles n’obtiennent que 5,6% des revenus distribués. Cela correspond à un écart allant de 1 à 9,6. Si l’on pousse l’analyse pour se situer au niveau des déciles, on constate que les 10% qui ont les revenus les plus élevés au Maroc s’arrogent 38% du revenu global, et les 10% qui détiennent les revenus les plus bas ne représentent que 2,2% du revenu global. De sorte que les premiers représentent 17 fois les revenus des seconds. Les chiffres issus de la deuxième note du HCP que vous évoquez dans votre question, montrent que ce sont à l’évidence les salaires (lesquels représentent 38% du revenu des ménages), qui sont les premiers responsables des inégalités au Maroc. Ainsi, le revenu salarial des 20% des ménages les plus aisés équivaut à 14 fois celui des 20% des ménages les moins aisés. Les revenus des 10% des ménages salariés les plus aisés représentent 26 fois ceux des 10% des ménages salariés les plus modestes. Si l’on sait par ailleurs que les écarts de salaires sont moins élevés dans la fonction publique, force est d’en déduire que ce sont les disparités existantes dans le secteur privé qui sont très probablement à l’origine de tant d’inégalités dans la distribution des revenus salariaux, et partant des revenus dans le pays. Voilà un résultat qui devrait être médité et pris en compte pour l’élaboration de toute politique de meilleure répartition des revenus.

3. Le coefficient de Gini est un indicateur pratique habituellement utilisé pour mesurer de manière synthétique la disparité des revenus. Calculé sur la base des dépenses, le coefficient de Gini est évalué à 38,5%, niveau qui était déjà considéré relativement élevé (il est inférieur à 30%, voire 25% en Europe). Or, l’enquête sur les revenus révèle que ce coefficient, appréhendé donc pour la première fois sur la base des revenus, culmine à pas moins de 46,4%, alors que d’après la Note même du HCP, le seuil «socialement tolérable» est de 42%... On est donc à 4.4 points au-dessus du seuil socialement tolérable. Voilà encore un résultat qu’il s’agira d’apprécier à sa juste mesure et dont il faudra tirer toutes les conséquences qui s’imposent. Il dit en tout cas que le Maroc est parmi les pays où les inégalités de revenus sont particulièrement marquées.

4. La dernière note du HCP met aussi en évidence le fait qu’en moyenne, chaque ménage a trois sources de revenu. En milieu rural, nombreux sont les ménages qui ont parfois 4 à 5 sources de revenu. En fait, ces chiffres reflètent un niveau de précarité élevé, puisque l’activité «principale» ne permet manifestement pas aux ménages concernés de vivre de façon décente. D’où la nécessité pour ceux-ci de multiplier les sources de revenus. En milieu rural et dans le secteur agricole, ce phénomène est répandu, et on sait depuis longtemps que l’activité agricole à elle seule ne permet pas à la grande majorité des agriculteurs de vivre décemment, d’où leur propension à la pluriactivité.

5. Enfin, les résultats de l’enquête montrent que les personnes à faibles revenus ou «pauvres» représentent près de 12,7% de la population, soit près de 4,5 millions de personnes. On est loin du 1.7% de «pauvreté monétaire» publié par le même HCP pour la même année 2019, mais calculés à partir des dépenses de consommation… Par ailleurs, près des 2/3 des pauvres (66%) vivent en milieu rural. Ce résultat en fait confirme une réalité que nous connaissons aussi depuis longtemps et qui est malheureusement toujours là : la pauvreté, encore importante dans le pays, est d’abord un phénomène massivement rural, même si elle reste aussi un fléau urbain.

 

(*) : Interview réalisée avant la parution du rapport sur le nouveau modèle de développement.

 

 

 

 

 

 

 

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