◆ Le Maroc est le 13ème producteur mondial.
◆ Très attractif, le rendement à l’hectare varie entre 50 et 65.000 DH.
Par C. Jaidani
En dépit des aléas climatiques, les filières «fruits et légumes» ont connu un véritable essor ces dernières années, leur permettant de satisfaire les besoins du marché local et de faire une percée à l’international.
Certaines activités se sont distinguées par des réalisations remarquables, qui n’ont rien à envier à ce qui se fait dans les pays développés, à l’image de la production de melons. Fortement apprécié par les consommateurs, le melon occupe actuellement une superficie de 16.716 hectares, alors qu’il y a une dizaine d’années, cette superficie atteignait moins de 10.000 hectares.
La production totale culmine à plus de 500.000 tonnes, plaçant le Royaume à la 13ème position mondiale. La plupart des grands producteurs et exportateurs mondiaux sont asiatiques (Chine, Turquie, Inde, Iran, Kazakhstan…).
D’autres pays méditerranéens font partie du lot, comme l’Espagne, l’Italie ou l’Egypte. Au Maroc, il existe quatre types de melons, produits principalement pour le marché national et international : Souihla ou Galia, le type jaune canari, le type Charentais et un sous-groupe de fruits lisses.
Les exploitations sont concentrées essentiellement dans les régions de Marrakech, Agadir, Gharb et Dakhla. Le succès de cette culture est dû notamment à sa productivité qui varie entre 30 et 50 tonnes par hectare, selon la nature du sol, des intrants et des techniques d’irrigation, soit un rendement compris entre 50 et 65.000 DH à l’hectare, assurant une marge bénéficiaire de plus de 30%.