La crise liée au coronavirus a fragilisé l’assise financière de bon nombre d’entreprises. L’e-conférence organisée ce mercredi 27 mai 2020, par la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM), dont l’objectif a été d’édifier le grand public sur le Plan de relance sectorielle, dévoilé récemment par le patronat, a permis d’en savoir un peu plus sur la situation difficile que traversent les entreprises marocaines.
«Il faut savoir que 72% des entreprises ont eu recours au report d’échéances fiscales, bancaires et sociales», a révélé Mehdi Tazi, vice-président général de la CGEM. Pour rappel, les reports des échéances fiscales, sociales et bancaires au 30 juin 2020, ont été actés par le Comité de veille économique (CVE) dans l’optique de souligner la trésorerie des entreprises impactées par la crise liée au Covid-19.
Lors des échanges avec les représentants de la presse, Mehdi Tazi a également fait remarquer que l’endettement à lui seul ne suffira pas pour le redémarrage de l’activité des entreprises, notamment celles qui avaient déjà un taux d’endettement élevé avant la crise actuelle.
Cette prise de conscience a été quelque part à l’origine de la mise en place, entre autres, d’un mécanisme de reconstitution des fonds propres des entreprises dans le cadre du Plan de relance proposé par le patronat.