La perte d’emplois pour les 2 secteurs est évaluée à 361.130 postes de travail.
75 mesures sont sur la table pour relancer l'activité.
A l’instar des autres branches d’activité, le commerce et les services, représentant 17,7% du PIB, avec à la clef 6,5 millions d’emplois, ont été impactés par la crise liée à la Covid-19 qui a plombé l’économie nationale. Les entreprises du commerce et des services ont vu leur activité reculer entre 30 et 70%.
La perte d’emplois pour les 2 secteurs est évaluée à 361.130 postes de travail. Pour tirer d’affaire les professionnels, la Fédération du commerce et services de la CGEM qui s’est concertée avec les associations membres de la FCS, a élaboré une proposition de plan de relance adapté aux différentes branches des secteurs du commerce et des services.
« Ce plan de relance établi en étroite concertation avec nos membres vise le maintien de la continuité de l’activité des entreprises des deux secteurs tout en créant de la valeur et évitant ainsi une vulnérabilité sociale à travers la préservation des emplois » précise Bouchra Outaghani, présidente de la FCS.
75 mesures sur la table
«Établi autour de 3 axes majeurs, ce plan de relance contient 75 mesures effectives adaptées aux spécificités des secteurs représentés et à leur capacité de création de la valeur ajoutée. L’ensemble des mesures proposées sont équilibrées entre celles destinées à relancer l’offre et d’autres à la demande», lit-on dans le communiqué de la FCS .
Le 1er axe relatif à la sauvegarde de continuité de l’activité, vise la préservation en urgence des secteurs du commerce et services en permettant aux entreprises de supporter leurs besoins immédiats de liquidités pour le paiement des charges courantes critiques. Ce qui constitue un rempart contre les faillites. A ce titre, la FCS a proposé le report de toutes les échéances, bancaires, assurances, sociales et fiscales, et leur étalement sur l’année 2021.
Pour ce qui est du 2ème axe afférent à la préservation des emplois et le soutien de l’offre, l’objectif visé est la sauvegarde des compétences des entreprises et particulièrement celles des services, afin de préparer de manière proactive la sortie de crise, et maintenir ainsi les emplois.
Enfin le 3ème axe relatif à l’octroi de la visibilité et de la préservation de la compétitivité, contient, entre autres des mesures fortes visant à renforcer la confiance des acteurs, tout en assurant un climat des affaires favorable à l’investissement, l’export, la digitalisation et la valorisation du capital humain.
Notons enfin que la FCS qui s'attèle à élaborer des kits de reprise par branche avec le soutien des associations de branche et des pouvoirs publics, a proposé des pistes de financement à l'appréciation du gouvernement.