Casablanca-Settat : Les 3 urgences à traiter selon Ahmidouch

Casablanca-Settat : Les 3 urgences à traiter selon Ahmidouch

 

Le chef du gouvernement, a conduit ce week-end à Casablanca une importante délégation officielle comprenant des ministres, des responsables gouvernementaux et d’établissements publics, pour participer à une rencontre avec les avec les différents acteurs locaux de la région.

Cette rencontre qui s’inscrit dans le cadre des visites de l’Exécutif dans les régions, entamées en juillet 2017, a été l’occasion pour le Wali de la région de Casablanca-Settat, Gouverneur de la préfecture de Casablanca, Said Ahmidouch, de mettre en exergue les urgences à traiter pour la Région, qui fait face à des défis majeurs dans les domaines de la circulation, de l'environnement et des disparités spatiales.

 

Plus de routes

Le Wali a dans un premier temps insisté sur la nécessité d’accorder un plus grand intérêt à l'élargissement, au renforcement et à la maintenance du réseau routier dans la région, qui représente de 51% de l'ensemble du trafic national.

Le réseau routier classé de Casablanca-Settat s'élève à 5.780 km, soit 0,83 km pour 1.000 personnes contre une moyenne nationale de 1,2 km, a expliqué le Wali. Il de ce fait souligné l'importance d'accélérer le rythme de réalisation des projets de la société nationale Autoroutes du Maroc (ADM).

Au volet des infrastructures de base, le Wali de la région de Casablanca-Settat a proposé d'examiner la possibilité de créer une agence foncière régionale (établissement public) qui aura pour missions de former un patrimoine foncier et de le gérer en vue d'accompagner la réalisation de projets et chantiers de développement.

Il a aussi insisté sur le renforcement des moyens financiers des collectivités territoriales, dans la perspective d'améliorer leur capacité à financier les projets, y compris l'acquisition des biens immobiliers nécessaires.

 

Gérer les décharges

Sur le sujet de l'assainissement et la préservation de l'environnement, MAhmidouch a préconisé une intervention auprès des départements gouvernementaux en vue d'aboutir à une gestion intégrée des décharges de la région.

Cette gestion doit s’accompagner de la revalorisation de ces décharges et l'accélération du règlement du problème des «lixiviats», en particulier dans la décharge de Médiouna.

Il a aussi invité à une réflexion approfondie sur l'amélioration des mécanismes de traitement des eaux usées pour les réutiliser dans l'irrigation des espaces verts, de manière à atténuer les effets du déficit des ressources hydriques, à côté de la consolidation du réseau des stations de contrôle de la qualité de l'air et la sensibilisation de la population à l'importance du pré-recyclage des déchets.

 

Réduire les disparités spatiales

Par ailleurs, Ahmidouch a relevé que les départements ministériels et les établissements publics devraient mobiliser les ressources financières nécessaires pour honorer leur part dans les projets inscrits au programme de développement régional (PDR) de Casablanca-Settat.

«Ces départements et établissements se contentent, parfois, de programmer des projets sectoriels sans prendre en compte les recommandations du PDR de Casablanca-Settat», a-t-il soutenu.

Il a, à cet égard, souligné l'impératif de réduire les disparités inter-provinciales et de tenir en compte la justice spatiale dans l'élaboration et la réalisation des projets.

De surcroît, le Wali de la région de Casablanca-Settat a fait remarquer que la mobilisation d'importantes ressources financières en faveur du désenclavement du monde rural, de l'aménagement des routes et du social entraîne un report de la réalisation des projets de développement économique, de la formation professionnelle et de l'emploi.

 

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