La 1ère édition du Festival Al Fida National de théâtre, organisée sous le thème «Vers un renouveau du théâtre», s’est clôturée en beauté, lundi soir à Casablanca, avec la remise du Grand Prix du Festival à la pièce «Al Majdoubia» de Sami Saâdallah.
Al Majdoubia a également remporté les prix de la meilleure dramaturgie pour Abdelmajid Saâdallah et de la meilleure interprétation masculine pour Said Mezouar, dans le cadre d'une compétition ayant connu la participation de six pièces de théâtre présentées par des troupes casablancaises et d'autres villes du Royaume.
Cette pièce a été récompensée, selon Abdelhak Zouhri, membre du jury, en raison de sa grande qualité en termes de mise en scène, de texte, d'interprétation et de scénographie.
Les autres prix dévoilés par le jury, composé des artistes Rachida Saoudi, Abdelhak Zouhri et Mustapha Hanini, sont le prix de la meilleure interprétation féminine décerné à la comédienne Najat Gharib pour son rôle dans la pièce «Une revenante de l'enfer de Tindouf» et celui du meilleur metteur en scène attribué à Hamid Mourchid.
Par ailleurs, le prix de la meilleure scénographie a été remporté par Yassine Benaiss, tandis que la troupe Artou de théâtre et des arts de spectacle a décroché le prix de la meilleure équipe technique.
Lors de cette première édition du Festival Al Fida National de théâtre, organisée du 6 au 14 août et portant le nom du comédien de théâtre, feu El Houry Houssine, les six pièces en compétition présentées à cette occasion traitaient de différentes thématiques variant entre comédie, drame et tragédie.
Qui plus est, la cérémonie de clôture de ce Festival a été marquée par l'hommage rendu à des pionniers de l'art dramatique, à savoir Hamid Najah, Abdelmajid Saâdallah, Fatima Harakat, Khyi Ibrahim et Ahmed Oulad, en reconnaissance de leur précieuse contribution pour le développement du théâtre et leurs efforts pour la promotion de l'art et la culture.
Au menu de cette édition figuraient également des conférences et des ateliers abordant les différents aspects de la pratique théâtrale, ainsi que des lectures de zajal et la signature d'un ouvrage théâtral intitulé «Chama Regraguia» de Youssef Mouatassim.