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Parution : «Le mot, la plume et la plaie» d’Amenzou

Parution : «Le mot, la plume et la plaie» d’Amenzou

Le journaliste marocain Belkassem Amenzou vient de publier chez les éditions Rayan Printing son premier livre à l'intitulé évocateur «Le mot, la plume et la plaie».

 

Cet opuscule (137 pages-Format moyen) rassemble des articles publiés par l'auteur dans différents journaux nationaux ainsi que des analyses et des commentaires diffusés sur les médias sociaux où il est particulièrement actif et à travers lesquels il apporte un regard politique aussi bien actuel que rétrospectif sur les grands dossiers du Maroc, sa dimension africaine mais aussi des questions lancinantes sur les plans régional et international.

Dans sa préface, Myriam Allamar, enseignante-chercheuse en communication au Québec (Canada), relève que «le point de vue critique de l'auteur sur la communication au Maroc apporte aux lecteurs des précisions convaincantes», indiquant qu'il aborde, entre autres, dans son livre les questions de la crédibilité des médias sur le net, le danger de la désinformation, le paysage politique marocain, la désaffection croissante des jeunes pour la politique, la problématique de l'enseignement ou encore la place de plus en plus prépondérante du Maroc en Afrique.

Au total, le livre donne à lire 57 articles et autres contributions de l'auteur dans la presse aussi bien partisane qu'indépendante et sur les réseaux sociaux. Notamment un article intitulé «Sahara Marocain: la rage folle d'Alger», et qui n'a pas pris une ride depuis sa publication le 3 février 2016 dans les colonnes du quotidien Al Bayane.

Sur un tout autre registre, et outre les sujets concernant notamment la gestion de la chose locale, l'université marocaine ou encore la communication politique abordés dans son livre, Belkassem Amenzou qui vit et travaille depuis de longues années à Casablanca, réserve aussi un clin d’œil, sans doute par nostalgie et certainement par fierté d'appartenance, à sa commune natale, Bouiblane qui culmine à 3.192 mètres d'altitude.

«Dans mon patelin, il y a l'indépendance du vert qui assure un contact visuel avec la nature, baignée de lumière, avec tous ses innombrables effets bénéfiques. Voilà pourquoi dans mon patelin, l'Homme mène deux vies consécutives. La première, allant du berceau jusqu'à la cinquantaine, est principalement consacrée à la perpétuation de l'espèce avec tout ce que la mission demande en termes de responsabilités et de sacrifices, alors que la seconde qui s'étend sagement jusqu'à un siècle, est dédiée aux loisirs, aux plaisirs, à la contemplation et à la réflexion. Bref, dans mon patelin, les hommes et les femmes savent vivre et savent mourir», écrit-il avec tendresse.

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