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«Onirisme», Mansouri Idrissi hors contrôle

«Onirisme», Mansouri Idrissi hors contrôle

La galerie Dar D'Art de Tanger expose jusqu’au 18 janvier les derniers travaux de l'artiste peintre Mohamed Mansouri Idrissi. 

Le titre de l’exposition, «Onirisme», sonne comme la chanson d’une âme solitaire. En effet, c’est un solo-show en forme de rêve d’homme. Le rêve compulsif d’une déferlante de choses à regarder (et à acheter). 

«L’exposition offre un regard panoramique sur la démarche, l’esprit de ce plasticien et le fruit de sa quête intérieure en vue d’allier les sentiers nouveaux du volume et l’éclat du jaillissement de sa palette si riche. Le tout avec de riches couleurs primaires et des formes simples à mi-chemin entre abstraction lyrique et rêve onirique», lit-on dans une fiche de présentation de l’exposition.

Les œuvres, nettement séparées par un accrochage qui ménage entre elles un espace blanc, y délivrent chacune des secrets bien gardés et des fantasmes à peine avouable. Dans cette expo, on voit un cosmos infini mêlant peinture, musique, danse et transe.

«L’univers de Mansouri Idrissi est un hymne à la création, une poésie sans fin, une symphonie mystique où tous les sons s’accordent dans un tourbillon sans fin. Son art haut en couleur que certaines personnes peuvent qualifier d’abstraction lyrique peut rappeler le travail du pionnier Vassily Kandinsky mais en pénétrant plus profondément dans les toiles de l’artiste, on plonge dans un espace tridimensionnel, un rêve sans fin», résume Chokri Bentaouit, maître de céans de la galerie Dar D’Art.

Très vite, pourtant, d’une toile à l’autre, quelque chose accroche sans qu’on puisse dire quoi, un langage non verbal qui interpelle. Les formes intriguent. Et les ombres nous basculent. Les œuvres présentées nous transportent dans l’espace, dans des constellations où tous s’embrassent, pour créer un éclair foudroyant.

Il faut, sinon, rencontrer l’homme pour comprendre que tous les songes dépistés, puis enfermés dans des toiles procèdent de lui. Soit, ses nuits sans rêves peuplent ses compositions d’un onirisme sans failles. Envions ses nuits rouges, noires, bleues ou jaunes. Le bébé et la taupe sourdent en lui.

 

 

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