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Bloc-notes: importantes expos

Bloc-notes: importantes expos

 

Voici un soupçon de ce qu’on peut trouver de mieux… Et, qui est à découvrir absolument !

 

 

 

 

 

Tempus Fugit

Une œuvre de Walid Bendra

 

Le musée de la Fondation Abderrahman Slaoui accueille «Tempus Fugit». Une exposition qui, placée sous le commissariat de M’hammed Kilito, rassemble les travaux de huit photographes marocains (Walid Bendra, Hicham Benohoud, Imane Djamil, Seif Kousmate, Mehdy Mariouch, Fatima Zohra Serri, Yzza Slaoui et Yassine Toumi) réalisés durant les périodes de confinement et de déconfinement. 

«Ce projet met un accent particulier sur la narration (...) Chaque photographe a eu carte blanche pour documenter cette période et en offrir sa propre vision, son analyse personnelle. Changement de perception de l’espace et du temps, de rapport aux autres et à nous-mêmes. Entre photo journalisme, jeux graphiques, mises en scène, expérimentations artistiques et poésie, ‘Tempus Fugit’ croise et entremêle des instants de vie, archives contemporaines qui révèlent diverses facettes du Maroc actuel», explique M’hammed Kilito.

*Jusqu’au 20 mai, au musée de la Fondation Abderrahman Slaoui, à Casablanca.

 

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Echos

«Waste identity - Bola Bola living, 2020», une installation photographique d’Aàdesokan Adedayo. © Mohamed Alouane

 

Aàdesokan Adedayo, Ayo Akínwándé (Nigéria), Younes Ben Slimane, Mohamedali Ltaief (Tunisie) ainsi que Fatim Benhamza et Amine Oulmakki (Maroc), alertent le public sur les problèmes environnementaux et se font l’échos des alertes provenant du monde des sciences. En abordant les problématiques de la gestion des déchets, les conséquences pour la nature et les êtres vivants et – malgré tout – l’espoir de s’en sortir, les artistes révèlent à travers l’installation, la photographie ou même la vidéo, la réalité vécue en Afrique depuis le prisme environnemental. «Echos» est une exposition qui invite six artistes à la rencontre de l’environnement examinant la place de l’Homme et son impact.

*Jusqu’au 21 mai, au Cube Indépendant Art Room, à Rabat.


 

Visite à Okavango

«Le Lion de l'Atlas», sculpture magistrale d’Amine El Gotaibi. Structure métallique, béton et terre, 600 (l) x 240 (h) x 100 cm.

 

Un laboratoire spatio-temporel africain à la rencontre de 16 pays, de leurs artistes et de leurs territoires. Ladite exposition traverse neuf projets, de l'artiste pluridisciplinaire Amine El Gotaibi. Elle trace son lien et son cheminement à travers son œuvre vers Okavango et vers l’Afrique. Ainsi, pour l’artiste, cette exposition crée le moment parfait pour produire les œuvres restées en gestation pendant plusieurs années. De fait, le public y découvrira une sélection d’œuvres pour la plupart inédites et qui, ainsi rassemblées, racontent «Visite à Okavango» : Rivière Sèche (à partir de 2007); Nouvelle Religion (de 2010 à 2016); La prédation ne croit pas à la mort ! (2012); Arène de la soumission (2014); Attorab Al Watani – Territoire National – (2016); Perspective de Brebis (2018); Perspective de Séduction (2019); Ba moyi ya afrika (2019) et Sun(W)hole (2020).

*Jusqu’au 29 mai, à MCC Gallery, à Marrakech.


 

In-Discipline

Petit aperçu de l’exposition

 

Le troisième acte dudit programme met à l’honneur le fleuve Congo. A cette fin, la Fondation CDG accueille cinq artistes de la République du Congo et de la République Démocratique du Congo, sous le parrainage de Vitshois Mwilambwe Bondo, fondateur du Kin ArtStudio : Hilaire Balu Kuyangiko, Serge Diakota Mabilama, Kouka Ntadi, Vitshois Mwilambwe Bondo et Fransix Tenda Lomba. Qui plus est, ceux-ci sont le fruit d’une résidence artistique au jardin rouge de la Fondation Montresso à Marrakech.

*Jusqu’au 29 mai, à la galerie CDG Expression, à Rabat.


 

Bert Flint

Petit aperçu de l’exposition

 

L’exposition dessine le portrait de ce regardeur passionné, en regroupant plus de 200 œuvres de sa collection personnelle que Mouna Mekouar, commissaire de cette exposition, a volontairement sélectionné avec sa complicité. Tous les objets, réunis, témoignent de son regard sur la diversité et la richesse des traditions rurales et berbères qui se sont épanouies de l’Atlas à l’Anti-Atlas et du Sahara au Sahel. Vanneries, poteries, parures, amulettes, textiles et maroquineries dessinent, ensemble, un paysage emblématique de sa pensée et de son regard sur ces territoires (traversant tant de sites, allant de Marrakech à Tafilalet jusqu’aux régions subsahariennes, du Niger à la Mauritanie). L’expo dit beaucoup sur Bert Flint mais aussi sur notre monde. Elle se fait l’écho des territoires qu’il a traversés et des cultures qu’il aime.

*Jusqu’au 30 mai, au Musée Yves Saint Laurent, à Marrakech.


 

Absence et présence, fragment entre la main et le cerveau

«The Entrance, 2019», Mo Baala, 300 x 600 cm. Installation Textile et cuir in situ DaDA, par Sonia Perrin. 

 

L’expo donne à voir des œuvres mêlant matériaux et formes, invitant les visiteurs à découvrir l’esthétique spécifique des sculptures et des collages de l’artiste transdisciplinaire Mohammed Baala, alias Mo Baala, qui font sa singularité. «Absence et présence sont, pour moi, deux aspects qui reflètent ma relation avec mes parents, avec lesquels je n’ai pas grandi, mais qui ont toujours été présents de par les histoires que l’on me racontait à leur propos. Mes parents ont été absents et présents à la fois, situation qui a énormément inspiré mon parcours artistique (…) Mon travail commence par la présence d’un canevas vide, pour ramener à la vie une idée, une inspiration ou un élément physiquement absent à ce moment-là. Tout processus artistique est basé sur le passage de l’absence à la présence. On transforme, à travers l’art, une idée échafaudée par le cerveau en une œuvre créée à la main.» 

*Jusqu’au 31 mai, à la galerie Delacroix, à Tanger.


 

Primary Colors

Petit aperçu de l’exposition

 

Piochées dans la collection de la Fondation TGCC, les quelques œuvres réunies pour l’expo – acquises durant les 30 dernières années – nous plongent dans un monde polychrome où chaque couleur primaire (le rouge, le bleu, le jaune) a été traitée de manière différente par certains des artistes les plus importants de l’univers pictural marocain. Elles nous font également voyager dans une partie de l’histoire de l’art au Maroc en racontant les peintres qui ont fait cette histoire. Les pionniers de l’abstraction d’abord avec Gharbaoui et Cherkaoui, mais aussi leurs successeurs, Kacimi, Miloud ou encore des artistes plus récents comme Hassani ou Binebine.

*Jusqu’au 10 juin, à l’Espace Artorium, à Casablanca.


 

Peinture au Féminin

Une oeuvre de Rafika Azzaoui

 

Cette exposition est, en mettant à l’honneur Rafika Azzaoui, Fatime Zahra Morjani et Zineb Bennani Smires, une preuve de la richesse de l’univers créatif au féminin, à travers ses différentes techniques, ses concepts variés, et ses multiples modes d’expression par la couleur. Ou même, une rencontre entre trois artistes différentes, de par leurs âges, leurs approches et leurs techniques, dans une singularité harmonieuse qui les rassemble au lieu de les diviser, s’appuyant sur ces nuances pour créer un univers artistique riche et bienveillant, offrant à ses visiteurs une compagnie chaleureuse et colorée qui les enveloppe et les guide à travers les œuvres exposées.

* Jusqu’au 15 juin, à la Galerie Banque Populaire, à Rabat. 

 

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70s by Christina

 

Cinq années après l’effroyable drame qui a frappé la très talentueuse photographe Leïla Alaoui, l’Institut français de Marrakech expose des photographies de sa mère Christine Alaoui, des photos que Leïla Alaoui avait elle-même choisies. Pour elle, il fallait en effet que sa mère expose ses œuvres. Elle s’était proposée de baptiser l’exposition «70s by Christina», un clin d’œil à Yves Saint Laurent qui appelait sa mère Christina.

*Jusqu’au 19 juin, dans la salle Leila Alaoui à l’Institut français de Marrakech.


 

Bêtes de scène

Petit aperçu de l’exposition

 

L’artiste Amina Rezki nous invite, ici, à une fantastique pièce de théâtre atemporelle et picturale. Si elle est connue par ses portraits monochromes, elle fait, cette fois-ci, une fabuleuse irruption dans le monde de la couleur. Livrant ainsi une série de portraits et d’autoportraits qui cherchent à confronter les mémoires intimes et collectives…

*Jusqu’au 25 juin, à Kulte Gallery & Editions qui présentent l’exposition. 


 

Rétrospective : Abbès Saladi

Abbès Saladi, Sans titre, 1979, Technique mixte sur papier, 48 x 67 cm. Collection particulière.

 

L’expo célèbre la mémoire de cet imagier unique dont l’élan fut trop tôt décapité. Son parcours est alors réparti en trois grandes étapes : illumination poétique de la fin des années 1970, l'envol visionnaire entre 1980 et 1985 et enfin la consécration entre 1986 et 1992. C’est à peu près quinze ans de production ininterrompues, une soixantaine d'œuvres – dont certaines jamais encore dévoilées au grand public – l'exposition révèle un monde imaginal suprasensible. La rétrospective donne aussi à voir un certain nombre d'archives jamais montrées pour avoir un tableau plus clair du parcours de Saladi : des documents sonores inédits, des catalogues et des publications collectives qui lui ont été consacrés, illustrés par l'artiste, des affiches d'exposition auxquelles il avait pris part...

*Jusqu’au 30 juin, au Musée de Bank Al-Maghrib, à Rabat.

 

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A bonne distance(s)

 

Des rues de Wuhan aux avenues de New York, en passant par les temples de Thaïlande, les balcons de Paris, les terrasses de Rabat ou les forêts d’Amazonie, la pandémie de la Covid-19 a embrouillé nos habitudes et transformé nos vies. Tous les jours, les reporters de l’Agence France-Presse (AFP) s’évertuent à témoigner des effets de la pandémie, «raconter ses petites histoires et ses grands soubresauts, donner un visage à l’ennemi invisible», lit-on dans la fiche de présentation de «A bonne distance(s)». Avec plus de 200 images, cette expo, organisée par l’Institut français du Maroc ainsi que la Fondation nationale des musées du Maroc, et présentée par l’AFP sur trois sites à Rabat, se veut, d’après les organisateurs, «la plus monumentale jamais proposée au public par l’agence».

* Jusqu’au 30 juin, à Rabat sur les grilles du jardin d’essai botanique, devant l’Institut français

et sur l’esplanade du Fort Rottembourg (Musée national de la photographie).

 

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Outsiders/Insiders

Petit aperçu de l’exposition. © Ayoub El Bardii

 

L’expo révèle comment Essaouira est devenue le terreau d’une scène créative atypique. Que ce soit par les œuvres d’Abdelmalek Bentajar avec les remparts blancs de la ville, les nuages où le vent dessine des créatures, ou alors dans l’architecture des œuvres de Rachid Amarhouch. On y rencontre une peinture instinctive et réfléchie, simple et riche, mystérieuse et éloquente. Les œuvres ont en commun la fluidité de la courbe, la profusion des formes et la richesse des couleurs. Les mouvements ondulatoires répétés inspirés conjointement de l’eau, du souffle, de la musique et de la transe font apparaître pêle-mêle formes anthropomorphes, créatures oniriques et symboles protecteurs : un monde mystérieux, mystique, d’une grande complexité mis sur toile par des artistes inclassables et hétéroclites, sans formation académique et natifs d’un territoire n’ayant jamais été influencé par les écoles des Beaux-Arts. Lesdits artistes, souris, ont réussi à générer une iconographie et une plasticité singulière. 

*Jusqu’au 25 juillet, au musée d’art contemporain africain Al-Maaden (MACAAL), à Marrakech.

 

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Le Maroc : Richesses et diversités, regards sur notre patrimoine

Petit aperçu de l’exposition

 

L’expo propose un parcours chronologique retraçant 2.000 ans d’histoire sur plusieurs sections thématiques : le bronze, les bijoux, le patrimoine judéo-marocain, la céramique et les arts de l’Islam. Le section «Bronze» donne un aperçu sur l'époque antique. «L’art de la bijouterie» offre une synthèse de plusieurs savoir-faire riches et diversifiés. La collection ethnographique de bijoux exposée, qui remonte majoritairement au XIXe siècle, comprend des bijoux ruraux et citadins avec des variétés dues à des particularités locales et régionales. Dans «les Regards sur le patrimoine judéo-marocain», cette section permet au public de découvrir tout un pan de l’histoire du judaïsme au Maroc et ses traditions qui font partie intégrante de notre culture et qui confirment la singularité du Royaume. Dans une transition culturelle et cultuelle, «La Céramique de Fès» offre un aperçu sur un art qui a constitué une source d’inspiration et de fascination pour les peintres européens du XIXe et du début du XXe. Pour clôturer en beauté cette envolée culturo-historique, le visiteur découvre «Les arts de l’Islam», principalement liés aux différentes dynasties islamiques qui ont régné sur le Maroc (Idrissides, Almoravides, Almohades, Mérinides, Wattassides, Saadienne et Alaouite), et qui ont influencé l’ornementation des édifices et des objets religieux.

*Toujours en cours, au Musée des Confluences - Dar El Bacha à Marrakech.

 

 

Par R.K.H

 

 

 

 

 

 

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