Du 22 au 24 juin, Jazzablanca a célébré son retour à Anfa Park pour sa 16ème édition, caractérisée par une atmosphère joyeuse et un esprit de partage débordant.
Sur les scènes 21 et Casa Anfa, des artistes renommés tels que Sona Jobarteh, Nile Rodgers & CHIC, et Beth Hart ont offert le meilleur de leur musique à un public assurément conquis.
Chaque année, Jazzablanca promet des nouveautés, des talents artistiques et des concerts vécus comme des expériences musicales et humaines. La 16ème édition du festival s'inscrit dans cette continuité et a débuté le jeudi 22 juin dans un torrent de joie et de convivialité partagées entre les artistes et les festivaliers. Jazzablanca poursuit sa trajectoire en tant que festival urbain, désireux de dédierà tous les habitants de Casablanca l'offre culturelle qu'ils méritent.
À Anfa Park, la musicienne et chanteuse gambienne Sona Jobarteh a donné le coup d'envoi avec charisme et puissance vocale, captivant le public avec la magie de sa kora sur la Scène 21. Ensuite, le public a été invité à découvrir Kamal Williams, pilier de la scène jazz londonienne, dont les compositions sublimes ont fait vibrer Anfa Park.
Sur la scène Casa Anfa, les fans de La Femme ont réservé un accueil chaleureux au groupe de rock alternatif français. Puis, l'incomparable Nile Rodgers & CHIC a clôturé la soirée avec une énergie contagieuse, en enflammant la scène Casa Anfa avec un voyage à travers ses plus grands succès produits pour des artistes tels que David Bowie, Daft Punk et Madonna, des années 70 à nos jours.
Triomphe éclatant !
La deuxième soirée à Jazzablanca a été un succès retentissant, et a été placée sous le signe de la danse et du partage, portée par des artistes généreux aux vibrations contagieuses, offrant au public une expérience festivalière complète.
Sur la scène 21 à Anfa Park, le jazzman Ismail Sentissi a offert une performance magistrale de son album «Genoma», imprégné des couleurs et sonorités marocaines. La soirée s'est poursuivie avec Gyedu-Blay Ambolley et son groupe Sekondi Band, pionnier de l'afro-jazz et du highlife, mettant à l'honneur les identités africaines à travers un cocktail musical époustouflant.
Dans la seconde partie de la soirée, la scène Casa-Anfa s'est transformée en une plateforme rock pour accueillir Beth Hart, qui s'est donnée entièrement sur scène, transmettant des émotions à travers sa voix vibrante. Toujours sur la scène Casa Anfa, le chanteur Aloe Blacc a incarné les plus belles valeurs de la musique pour un concert qui a fait danser et chanter en chœur tous les participants.
Clôture en beauté
La soirée de clôture a été empreinte de bonheur. Anfa Park affichait complet et la chanteuse et pianiste américaine Sarah McCoy a illuminé la scène 21 de sa voix profonde et authentique. Ensuite, le trio britannique GoGo Penguin a transporté le public dans un doux voyage instrumental aux sonorités jazz.
Après une entrée en scène enflammée, le groupe d'afrobeat new-yorkais Antibalas et le prodige gnaoui marocain Mehdi Nassouli ont partagé la scène Casa Anfa pour offrir un moment de transe intense, soutenu par des instruments puissants tels que le guembri, le saxophone, le shekere et les congas.
Près de 13 ans après sa dernière performance au Maroc, le concert très attendu de Mika sur la scène Casa Anfa a été un véritable succès, attirant un public de toutes les générations. Tombé sous le charme des festivaliers de Jazzablanca, le chanteur libano-américano-britannique s'est fondé avec son public, allant même jusqu'à se mêler à la foule ! Mika a offert à Jazzablanca un concert de clôture fabuleux.
L'organisation impeccable de cette 16ème édition confirme la réputation cosmopolite de Jazzablanca parmi les grands festivals internationaux. Jazzablanca se distingue désormais dans le paysage culturel national en tant que boutique festival à taille humaine, mettant l'accent sur l'expérience festivalière, la découverte et le partage, ce qui lui confère une singularité. Le magnifique écrin de verdure d'Anfa Park, entouré de constructions modernes reflétant l'ambiance de la métropole, a accueilli l'atmosphère conviviale du village, ainsi que les scènes 21 et Casa Anfa, avec la participation de nombreux créateurs locaux et restaurateurs, soulignant ainsi l'aspect profondément urbain et typiquement casablancais du festival.