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Une nouvelle ère pour les relations franco-marocaines : l'heure du renouveau

Une nouvelle ère pour les relations franco-marocaines : l'heure du renouveau

Chers amis marocains,

L’amitié franco-marocaine a connu bien des Présidents français et des passations de pouvoir. Et, sans cesse les présidents issus des Républicains ont été de ceux qui ont honoré l’histoire partagée qui lie indéfectiblement la République française au Royaume du Maroc. Notre histoire et amitié historique nous rappelle encore à ce jour l’immense responsabilité qui est la nôtre de faire perdurer cette alliance. Les Républicains n’ont jamais démérité en la matière et ont toujours été du côté du Royaume pour renforcer le dialogue entre nos deux pays. Lors des dernières élections pour la neuvième circonscription des Français établis hors de France le mois dernier, j'ai eu l'honneur de constater avec fierté la confiance croissante des électeurs français établis au Maroc pour les Républicains.

Conscient de cela, je me suis battu dès la fin des législatives partielles, pour que la relation France-Maroc redevienne une priorité absolue au sein de ma famille politique et au niveau national.
Le déplacement officiel d'Éric Ciotti, président du parti les Républicains, ce 4 et 5 mai, témoigne de notre volonté de renforcer les liens entre nos deux pays et de rappeler l'importance de notre relation bilatérale privilégiée dans un contexte français marqué par des ambiguïtés au sein de l'exécutif macroniste. Plus que jamais, nous souhaitons être les portes voix de Français établis au Maroc, c'est le sens même de ma candidature et l'ambition qui m'anime. Nous nous battons pour rassembler les Français et les Marocains autour d'un passé partagé et d'un souci commun de stabilité et de prospérité autour de la Méditerranée. 

Nous souhaitons travailler main dans la main avec nos partenaires marocains, en privilégiant des domaines de coopération mutuellement bénéfiques tels que la sécurité, la lutte contre l'immigration, l’éducation et l'économie. Dans le domaine de l’économie, nous souhaitons continuer à être un partenaire économique majeur du royaume du Maroc, malgré la concurrence croissante. La France n’est aujourd’hui que le troisième fournisseur du Royaume, et n’est que trop peu présente dans les différents appels d’offres malgré sa position de premier investisseur étranger. 

Nous devons aller encore plus loin en matière de coopération en s’appuyant notamment sur le travail qui a déjà été fait par l'Agence Française de Développement sur le terrain. La Francophonie doit enfin demeurer notre outil de diplomatie culturelle au-delà du Maroc, à l'échelle de l'Afrique, car l'Africanité du Maroc permet de porter la langue française sur l'ensemble du continent. 

Sur les talents, et sur la question de l’immigration, nous sommes alignés avec les propos de Hassan II qui rappelait à juste titre que le Maroc n’était pas «une terre d’émigration». Nous considérons que les talents marocains doivent être protégés. Nous sommes conscients que les talents marocains ont depuis longtemps permis à la France de s’affirmer, puisqu’ils représentent chaque année plus de 40 ;000 étudiants dans l’hexagone. Nous croyons donc que la solution ne réside pas dans une immigration «laxiste», «choisie» ou «sauvage», mais «partenaire», c’est-à-dire qui correspond aux besoins de chacun des pays.  

Comme Hassan II, nous demeurons aussi convaincus que "la gestion de l'immigration nécessite une approche équilibrée qui garantit à la fois la sécurité nationale et le respect des droits fondamentaux des migrants". Le déplacement d’Éric Ciotti aujourd’hui cherche justement à trouver des solutions pour contrôler cette immigration pour garantir la sécurité nationale de notre région. 

La France reste, malgré ce moment de turbulence dans nos relations, un choix de l’excellence pour des dizaines de milliers de Marocains qui viennent se former dans nos universités. La culture française garde de bons échos à travers le pays, via le cinéma, la musique, le théâtre et la littérature, et de nombreuses entreprises et industries des deux pays ont prospéré grâce à notre relation privilégiée. 

L’école françaises a contribué, jusqu’à aujourd’hui, au développement de l’enseignement dans le pays. Rien n’est encore perdu. En tant que membre des Républicains, je continuerai à me battre pour renouveler la relation franco-marocaine, fondée sur la confiance et la coopération mutuelle. Je suis convaincu que grâce au déplacement d’aujourd’hui du président de notre parti, nous saurons rétablir ensemble une meilleure stabilité et prospérité autour de la Méditerranée. 

Reconnaître les erreurs commises dans la gestion des relations franco-marocaines et adopter une attitude plus humble et respectueuse des intérêts et des aspirations de notre partenaire privilégié est indispensable. Ensemble, nous redonnerons un nouvel élan à la relation franco-marocaine, fondée sur le respect, la confiance et l'amitié. La stabilité et la prospérité autour de la Méditerranée ne pourront être atteintes sans une réelle relation de confiance entre nos deux nations.

Nous sommes déterminés à travailler conjointement avec le Maroc sur des initiatives concrètes et à renforcer notre collaboration dans des secteurs clés, en étant à l'écoute de leurs attentes.  Il est temps d'ouvrir une nouvelle page dans l'histoire des relations franco-marocaines, en bâtissant un partenariat solide et durable, fondé sur la confiance et une coopération mutuellement bénéfique qui prend en compte les besoins de chacun.

Les Républicains et moi-même sommes résolus à relever ce défi. Comme l'ont si bien démontré les joueurs marocains et français lors de la Coupe du Monde, le Maroc et la France ne s'affronteront jamais, peu importe le contexte, car notre amitié fraternelle guide et éclaire notre coopération. Nous sommes convaincus que, main dans la main, nous pourrons surmonter les défis qui se présentent à nous et construire un avenir meilleur pour nos deux pays. Le déplacement de notre président Eric Ciotti s’inscrit dans cette perspective de reconstruction.  

 

Edouard de Castellan 
Candidat Les Républicainsaux Législatives en 2023

 

 

 

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