Lancée il y a trois semaines, l’application WIQAYTNA de notification d’exposition au coronavirus dépasse les 2 millions de téléchargements, a indiqué le ministère de la Santé.
Ce niveau d’adoption est l’un des meilleurs enregistrés au niveau mondial pour des applications similaires basées sur le volontariat, souligne le ministère dans un communiqué jeudi.
Il attribue ce résultat à la contribution citoyenne, gracieuse et volontaire de plusieurs parties prenantes.
Pour améliorer davantage le taux d’adoption de cette application lancée par le ministère de la Santé et renforcer son efficacité, une deuxième phase de la campagne de communication «Restons vigilants, protégeons-nous mutuellement», qui promeut le respect des mesures de prévention, dont l’utilisation de wiqaytna, sera entamée parallèlement avec l’assouplissement des mesures de confinement.
En effet, l’application disponible pour téléchargement sur www.wiqaytna.ma, Google Play et App Store, constitue un dispositif complémentaire important pour accompagner l’assouplissement des mesures de confinement.
Avec la reprise progressive des activités économiques et sociales, le nombre de contacts des citoyens augmentera significativement (travail, déplacements, loisirs… ).
L’utilisation de l’application par un grand nombre aidera, dans ce contexte, à faciliter l’identification et la prise en charge rapides des contacts des cas confirmés positifs par les équipes du ministère de la Santé.
Grâce à Wiqaytna, les personnes qui se seraient trouvées à proximité d’une autre personne qui s’avère positive à la COVID-19 dans les jours qui suivent seront notifiées par message SMS contenant les précautions à prendre pour se protéger et protéger leur entourage.
Avant la notification, les équipes du Ministère de la Santé procèdent à une évaluation fine du risque d’exposition en se basant sur les informations remontées grâce à la technologie Bluetooth (proximité, durée et fréquence).
Quand un contact d’un cas confirmé positif est remonté, trois scénarios sont envisagés.
Si le risque est minime (plus de 1 mètre de distance et moins de 15 minutes), l’utilisateur n’est pas notifié, et si le risque est moyen, l’utilisateur reçoit un SMS qui lui demande de renforcer les mesures de prévention et de suivre l’éventuelle apparition de symptômes.
Quant le risque s’avère élevé, en plus de la notification par SMS, les équipes du ministère de la Santé prennent contact avec l’utilisateur par téléphone pour l’inviter à effectuer un test de dépistage.