Le renforcement de l’inclusion financière est un défi de taille pour le Maroc.
La réduction des risques d’insolvabilité et de défaut de paiement des crédits bancaires est une préoccupation majeure pour les deux Credits Bureaux délégués par Bank Al-Maghrib.
Lesquels contribuent indubitablement à la consolidation de l’inclusion financière des particuliers et des entreprises. Quantik et Creditinfo, deux entités spécialisées, entre autres, dans le monitoring, l’alerting et le scoring afin de prévenir au mieux le risk management, plaident depuis des années en faveur de l’utilisation des données dites alternatives par l’activité du Credit Bureau au Maroc.
Et ce, à l’instar de ce qui se fait sous d’autres cieux, notamment en Europe, au Moyen-Orient et dans certains pays africains.
En Afrique de l’Ouest par exemple, les données des opérateurs télécoms et des fournisseurs d’eau et d’électricité permettent aux établissements financiers de localiser leurs clients d’une façon plus pertinente, notamment au moment de l’octroi du crédit et lors de la phase de recouvrement.
Au Maroc, les professionnels de l’activité du Credit Bureau sont optimistes quant au timing de la mise en place et de l’opérationnalisation de la loi relative à l'accès aux données alternatives.
D’autant plus que le futur dispositif juridique constituerait une opportunité de mise au point d’une nouvelle génération de produits et services financiers en faveur de la consolidation de l’inclusion financière, y compris celle des TPE.
«Nos diverses discussions avec notre délégant (BAM) témoignent d'un grand optimisme quant à la promulgation dans les prochains mois de la loi portant sur l'accès à la Data Alternative», confie une source bien informée.