Ces égarés… du Rif

Ces égarés… du Rif

Par Fatima Ouriaghli, Directrice de la publication


 

Provocation, bêtise ordinaire ou simple fait d’égarés dont l’esprit a été obscurci par une haine viscérale envers le Royaume ?

Question légitime quand on voit que, pour la seconde fois en quelques mois, le symbole de la Nation a été profané. Dimanche 19 janvier à Betz (France), des individus se réclamant du Rif ont, lors d’un sit-in, brûlé le drapeau national. Et comme cet acte criminel ne leur suffisait pas, ils ont piétiné des portraits du Roi Mohammed VI et du défunt Roi Hassan II. En octobre dernier, même outrage, toujours en France, que nous avions tantôt dénoncé : de soi-disant indépendantistes rifains, rassemblés à Paris, ont piétiné et brûlé le drapeau du Maroc lors d’une manifestation organisée à l’occasion du 3ème anniversaire de la mort de Mohcine Fikri.

On n’en doute pas, c’est parce que les auteurs de ces actes sont restés pour l’instant impunis qu’ils ont osé récidiver et s’autoriser toutes ces dérives. Mais ils demeurent toujours sous le coup de la loi, d’autant que, rappelons-le, le code pénal marocain punit d'un emprisonnement de six mois à trois ans et d'une amende de 10.000 à 100.000 dirhams quiconque porte outrage à l'emblème et aux symboles du Royaume, notamment la devise, le drapeau, l’hymne national, les armoiries et les Ordres du Royaume. Et lorsque l'outrage est commis en réunion ou en rassemblement, la peine encourue est l'emprisonnement d'un an à cinq ans et une amende de 10.000 à 100.000 dirhams. Les coupables peuvent également être frappés d'interdiction de séjour pour une durée de deux à dix ans.

Se retourner ainsi contre son pays et en bafouer de façon ignoble ses symboles, relève, tout au moins, de la haute trahison. Et l’on espère que ces égarés… du Rif (si tant est qu’ils sont issus de cette région), ces agitateurs vilement manipulés par des trafiquants d’idées dont l’unique dessein est de déstabiliser le Royaume, mesurent parfaitement la portée de leurs actes. Car ces affronts ne resteront pas impunis. «D'ordinaire, c'est la vanité qui nous égare et nous lance dans les aventures d'où nous ne pouvons sortir indemnes», disait à juste titre l’écrivain anglais Joseph Conrad.

 

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