“Pour le Maroc, son Sahara n’est pas à négocier. Aujourd’hui comme dans le passé, la marocanité du Sahara ne sera jamais à l’ordre du jour d’une quelconque tractation. En fait, si nous engageons des négociations, c’est essentiellement pour parvenir à un règlement pacifique de ce conflit régional artificiel».
Dixit le Roi Mohammed VI dans son discours à l’occasion du 46ème anniversaire de la Marche verte. Des mots transparents pour qui sait lire et qui ne souffrent d’aucune ambiguïté. Confirmant, surtout, l’intransigeance du Royaume autour de ce dossier : la marocanité du Sahara ne peut faire ni l’objet de compromis ni être sujette à un quelconque marchandage. Le Sahara, mon Sahara, notre Sahara nous appartient. Il est nôtre et le restera à jamais.
Ceux qui croyaient faussement le contraire se trompent lourdement. Et doivent convoquer leur bon sens pour se résoudre définitivement à faire leur cette vérité historique, afin de mettre fin à cette farce trop longtemps entretenue par les ennemis du Royaume. Mais pendant qu’ils ourdissent des complots pour déstabiliser le Maroc; pendant qu’ils s’échinent à traficoter l’Histoire pour se donner une certaine légitimité imaginaire; pendant qu’ils hantent, comme des fantômes en errance, les couloirs des instances internationales pour faire entendre leurs voix inaudibles, le Royaume, lui, conforté par le processus politique en marche sous la houlette onusienne, développe ses provinces sahariennes.
Lesquelles sont appelées à être de véritables plateformes de développement économique, grâce aux multiples projets structurants qui y ont été lancés sous l’impulsion du souverain. C’est pourquoi d’ailleurs les provinces du Sud sont devenues le terrain de jeu de nombreux investisseurs étrangers, au regard des énormes potentialités de cette région, mais également vu le tremplin qu’elles offrent pour accéder à d’autres marchés du continent africain, voire de l’Europe.
C’est pourquoi, également, les opérateurs économiques nationaux, la société civile et toute la population marocaine font corps avec leur Roi pour défendre la Cause nationale, mais aussi soutenir cet élan de progrès que connaissent les provinces sahariennes. L’effervescence économique qu’ont connue Dakha et Laâyoune la semaine dernière en témoigne.
Par Fatima Zahra Ouriaghli, Directeur de Publication