Le partenariat entre le Maroc et l’Union européenne vient de franchir une nouvelle étape majeure. Les deux parties ont signé, mardi à Rabat, un Mémorandum d'entente portant sur l’établissement d’un Partenariat vert avec l'UE, ce qui fait du Royaume le premier pays à conclure un partenariat de ce type avec Bruxelles. Il permettra de placer la lutte contre les changements climatiques, la promotion et l’avancement de la transition énergétique, la protection de l’environnement et la transition vers l’économie verte et juste parmi les priorités des relations entre l’UE et le Maroc. Bref, il s’agit d’un partenariat que l’on peut qualifier de «classique», qui lie deux parties qui ont une tradition de coopération profonde.
Mais, l’on s’en doute, les ennemis du Royaume n’ont jamais vu d’un bon œil les accointances entre le Maroc et l’UE. Ça leur fout les boules. C’est pourquoi ils tambourinent constamment aux portes de la Cour de justice de l’UE, multipliant les recours. Ce que, à raison, le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l'étranger, Nasser Bourita, assimile à un «harcèlement judiciaire» synonyme d’«une adversité à l’égard du partenariat» entre Rabat et Bruxelles.
D’où la nécessité pour Bourita d’«immuniser» ce partenariat «contre les spoilers» qui œuvrent à semer la zizanie. Rappelons-le de temps à autre : chaque fois que les ennemis de l’intégrité territoriale du Royaume sont au plus mal, cumulant les revers, ils tentent des coups médiatiques pour sortir de l’ombre. Ce sont en réalité de vulgaires trafiquants d’idées qui s’accrochent aux mensonges et à l’imposture pour exister. Et, malheureusement, la communauté internationale est un peu complice de cette forfaiture. Non seulement certains pays entretiennent des postures ambiguës en ce qui concerne le dossier du Sahara marocain, mais il n’a pas encore été apporté des réponses fermes aux errements et actes inconcevables du polisario. Et chaque jour, les accusations et les preuves s’accumulent.
D’ailleurs, lundi dernier, les membres du Conseil de sécurité ont reçu un briefing de l’Envoyé personnel du SG de l’ONU pour le Sahara, Staffan de Mistura, ainsi que du représentant personnel du SG et chef de la Minurso, Alexander Ivanko. Ces consultations interviennent avant l’adoption, fin octobre courant, d’une résolution prorogeant le mandat de la Minurso, pour lequel le SG de l’ONU, Antonio Guterres, a recommandé une durée d’un an.
Ce briefing a été édifiant à plus d’un titre, d’autant qu’il a permis, une fois de plus, de mettre en orbite les actes des séparatistes : violations et obstructions imposées à la liberté de mouvement de la Minurso et de ses observateurs militaires, renonciation au cessez-le-feu, violations des accords militaires, détérioration de la situation des droits de l’Homme dans les camps de Tindouf, recrutement des enfants soldats dans ces camps… Et ce, en plus de la collusion du polisario avec le terrorisme et le crime organisé. Quel crédit et quelle légitimité doit-on accorder à une telle organisation mafieuse ? Aucune. Sauf à l’enterrer illico presto dans la trappe de l’Histoire.
Par F.Z Ouriaghli