ALGÉRIE: LE REFUGE DES ESPRITS FAIBLES

ALGÉRIE: LE REFUGE DES ESPRITS FAIBLES

La posture du Royaume est claire et immuable dans le dossier du Sahara marocain : résoudre ce conflit artificiel dans le cadre de l’initiative d’autonomie sous souveraineté marocaine. Le ministre des Affaires étrangères, Nasser Bourita, vient de le réaffirmer encore une fois, dans un entretien à la chaîne de télévision française France 24 et la radio RFI, en marge de sa participation à Addis-Abeba au 35ème Sommet ordinaire de l’Union africaine.

«Pour le Maroc, il y a une volonté pour trouver une solution dans le cadre de l’initiative d’autonomie marocaine et rien que l’initiative d’autonomie marocaine. Le cadre est celui des tables-rondes avec la participation de la véritable partie à ce différend régional», a-t-il dit. Cette partie, c’est l’Algérie.

Un pays où les caciques du pouvoir sont dans la manipulation et la désinformation continues, contribuant ainsi à maintenir le statu quo autour de ce conflit afin de mieux s’accrocher au pouvoir et d’en récolter indûment les dividendes. Le peuple algérien a compris depuis longtemps ce stratagème orchestré avec la marionnette qu’est le polisario. Et il a mieux compris la fourberie des dirigeants algériens depuis qu’ils ont commencé, de façon grotesque, à imputer la responsabilité de tous les maux de ce pays au Maroc. Cela va de la situation économique désastreuse du pays aux incendies qui ont frappé la Kabylie l’été dernier, en passant par une pelouse d’un stade qui a foutu le camp.

Ridicule ! «Les volontés faibles se traduisent par des discours; les volontés fortes par des actes», disait le sociologue français Gustave Le Bon. Aujourd’hui, l’inaction d’Alger prouve bien sa volonté de laisser ce conflit s’enliser. De Rabat à l’Organisation des nations unies, les appels n’ont cessé afin qu’Alger assume ses responsabilités dans ce différend régional, qu’il attise secrètement, sournoisement et avec beaucoup de couardise.

Le pouvoir algérien est constamment dans le déni, allant même jusqu’à rejeter, en octobre dernier, les résolutions du Conseil de sécurité. Le pouvoir algérien est dans la logique permanente d’entretenir les querelles et d’attiser les tensions, refusant toute initiative visant à pacifier les relations avec le voisin marocain. Le Roi lui a ainsi tendu la main à plusieurs reprises, il s’en est détourné, préférant rompre unilatéralement les relations diplomatiques avec le Maroc au lieu de faire preuve, ne serait-ce qu’une fois, d’intelligence.

Pour qui suit la politique algérienne et ce système pervers au cœur du pouvoir en place, rien d’étonnant cependant. Cette posture est légitime : c’est le refuge des esprits faibles qui ont pour unique dessein de préserver leurs intérêts au détriment de ceux de la collectivité. 

 

Par Fatima Ouriaghli

 

 

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