- La phase I du programme PCB a permis le traitement et l’élimination de 1.530 tonnes d’équipements contaminés.
- La phase II permettra au Maroc de se conformer intégralement aux dispositions de la convention de Stockholm relative aux PCB.
Le renforcement des capacités nationales en matière de gestion sécurisée des PolyChloro Biphényles (PCB) et l’instauration d’un cadre réglementaire constituent une priorité pour l’Exécutif.
Cela est conforté par le lancement récent de la phase II du programme intitulé : «Rendre la gestion et l’élimination des PolyChloro Biphényles (PCB) durable au Maroc».
Cet événement qui s’est tenu dans la capitale économique, a été rehaussé par la présence de Nezha El Ouafi, secrétaire d’État chargée du Développement durable. Celle-ci a mis en relief l’intérêt d’une telle manifestation.
«Cela permettra au Maroc de se conformer intégralement aux dispositions de la convention de Stockholm relative aux PCB», souligne-t-elle, et d’ajouter : «La gestion durable des PCB contribuera à la fois à la création d’opportunités d'emplois verts directs et indirects, de revenus et à l’amélioration du cadre de vie des citoyens, tout en éliminant les impacts sanitaires éventuels liés à la mauvaise gestion des produits chimiques».
Outre le fait que l’expérience du Maroc en la matière est susceptible de profiter aux pays africains partenaires, notons qu’au regard de la réussite enregistrée durant la première phase du programme PCB, le pays a bénéficié d’un nouveau financement du Fonds de l’environnement mondial (FEM) pour la réalisation de la deuxième phase du programme, avec l’assistance technique de l’Onudi en tant qu’agence d’exécution. En effet, l’Onudi soutient le Maroc en matière de renforcement des compétences locales en partenariat avec le secteur privé. Par ailleurs, il y a lieu de préciser qu’une visite à la plateforme PCB dans la zone industrielle de Bouskoura, première du genre à l’échelle de l’Afrique et des pays arabes, a été organisée en marge de l’événement.
La phase I du programme PCB a permis le traitement et l’élimination de 1.530 tonnes d’équipements contaminés. La deuxième phase d’une durée de trois ans permettra au Maroc de continuer le traitement des équipements contaminés par les PCB au niveau de la plateforme nationale située à Bouskoura, de renforcer le cadre réglementaire et de sensibiliser les différents acteurs concernés. ■