Charafat Afailal, invitée du Forum de la MAP, a animé une rencontre autour de la sécurité hydrique du Royaume. Le coût global du Plan national de l’eau est estimé à 220 Mds de DH qui seront mobilisés aussi bien par le secteur public que privé.

 Charafat Afailal, ministre déléguée chargée de l'Eau, a animé récemment une rencontre dans le cadre du Forum de la MAP autour de la thématique: «Le Plan national de l’eau pourra-t-il garantir la sécurité hydrique du Royaume ?».

Une question d’actualité qui s’impose dans le débat politique eu égard à l’importance de cette ressource qui se fait de plus en plus rare, aussi bien pour l’humanité que pour le développement économique d’un pays.

Conscient des enjeux d’une gestion plus rationnelle de l’eau aussi bien des eaux de surface que souterraines, le Maroc a entamé depuis quelques années un processus de protection des ressources hydriques à travers la mise en place d’une politique de construction des barrages (135 grands barrages totalisant une capacité de 17,5 milliards de m3) et tout récemment l’adoption du Plan national de l’eau. Cependant, à cause du réchauffement climatique et des menaces climatiques qui secouent d’année en année notre planète provoquant des dégâts matériels et humains importants, le Royaume est appelé à accélérer le rythme de mise en oeuvre du PNE. 

La ministre a annoncé lors de cette rencontre que le coût globale de ce plan est estimé à 220 Mds de DH dont 41% seront destinés à la gestion de la demande, 9% à la lutte contre les inondations et 7% au dessalement de l’eau de mer. Ces fonds seront mobilisés aussi bien par le secteur public que privé à travers des partenariats publics-privés. 

 

Lamiae Boumahrou