Le Maroc a été élu membre du Conseil du Fonds pour l’environnement mondial (FEM) représentant de l’Afrique du Nord, pour un mandat de deux ans, lors de la 54ème session du Conseil tenue du 24 au 26 juin à Da Nang, au Vietnam.
Une haute délégation, présidée par la secrétaire d’Etat chargée du Développement Durable, Nezha El Ouafi, a représenté le Maroc lors de ce meeting international qui s'est fixé comme objectif l'examen des orientations stratégiques, programmatiques et opérationnelles du Fonds, indique un communiqué du secrétariat d'Etat chargé du Développement Durable parvenu à la MAP à Hanoï.
Plusieurs points ont été à l’ordre du jour de cette session, qui a coïncidé avec la clôture du processus de négociations des ressources financières du Conseil pour la 7ème phase (2018-2022), notamment les résultats de la négociation pour la reconstitution du Fonds, la vision programmatique des six domaines d’intervention stratégiques du FEM (biodiversité, changement climatique, dégradation des Terres, produits chimiques et déchets et eaux internationales), la politique de co-financement, le mode d’allocation des ressources ainsi que le programme d’appui aux pays.
Le Conseil, principal organe directeur du FEM, comprend 32 membres nommés par les circonscriptions des pays membres du FEM (14 pays développés, 16 pays en développement et 2 pays en transition). Il se réunit deux fois par an pour élaborer, adopter et évaluer les politiques et programmes opérationnels pour les activités financées par le FEM, selon la même source.
A signaler que les négociations relatives à la 7ème phase de reconstitution du FEM ont permis de s’accorder sur un montant de 4,1 milliards de dollars pour la période 2018-2022. Ces ressources seront utilisées pour financer des projets dans les pays en développement dans les six domaines d’intervention du FEM.
Cette nouvelle phase sera marquée également par le lancement des Programmes d’impacts dans le cadre d’une approche intégrée dans plusieurs pays bénéficiaires dont le Maroc touchant les thématiques des villes durables, la sécurité alimentaire et la gestion des forêts, avec comme ambition de générer le maximum de bénéfices environnementaux globaux.