Le Haut commissariat aux eaux et forêts et la lutte contre la désertification (HCEFLCD) a organisé à Laâyoune une journée focalisée sur l'état des connaissances en matière de recherche concernant les acacias sahariens, en tant qu'espèce forestière majeure des régions sud du Maroc, et les écosystèmes à acacia en tant qu'espace de vie avec tous les intérêts qu’ils suscitent.
Cette rencontre scientifique qui regroupait des chercheurs marocains et étrangers, des gestionnaires et des académiciens, avait pour objectif de faire le point sur les acquis de la recherche scientifique en vue d'assurer la sauvegarde, la réhabilitation et le développement des écosystèmes à acacia sahariens. L’événement coïncide avec la commémoration du centenaire des services forestiers au Maroc et s’inscrit également dans le cadre de célébration de la Journée internationale de lutte contre la désertification, le 17 juin de chaque année, date de signature de la Convention des Nations-Unies sur la lutte contre la désertification, issue de Rio 1992.
Plusieurs chercheurs et experts ont pris part à cette rencontre dont les travaux ont été axés sur deux thèmes principaux, à savoir: «L’itinéraire technique de régénération des acacias sahariens » et « La Valorisation et le fonctionnement des écosystèmes à acacias sahariens». Les écosystèmes à acacia sahariens au Maroc couvrent une superficie de plus de 1 million d’hectares, et s’étendent sur toutes les provinces au sud des Atlas depuis Lagouira jusqu’à Rissani.
Bien que marqués naturellement par une faible densité de ces arbres, les acacias sahariens sont à l'origine d'un système forestier des plus originaux. Ces espèces constituent des savanes désertiques qui sont, de loin, les plus diversifiées et les plus répandues.
C. J.