C’est «une heure pour la planète» : Une initiative originale prise au niveau international par le World wildlife fund (WWF) et qui consiste à éteindre symboliquement la lumière dans des endroits fréquentés de la plupart des grandes villes du monde.
L’opération a lieu chaque année, le 19 mars entre 20h30 et 21h30. Le but étant l’information et la sensibilisation des citoyens à l’atténuation du changement climatique, en réduisant la consommation des énergies fossiles qui sont à l’origine des émissions de gaz à effet de serre (GES), et donc du réchauffement de la terre. Cette réduction peut d’ailleurs être réalisée, non seulement par l’amélioration de l’efficacité énergétique à travers la généralisation des pratiques évitant toute forme de gaspillage, mais également par la promotion des énergies renouvelables.
L’opération revêt une grande importance, du fait que toute action entreprise dans ce sens, même apparemment petite, a un grand impact car la production et la consommation de ces énergies fossiles représentent les 2/3 des GES dans le monde.
Le club de l’environnement de l’Association Ribat Al Fath pour le développement durable, fidèle à sa tradition, a encore célébré cette année Earth Hour. Le lieu choisi a une signification particulière, car il s’agit de l'avenue Mansour Ed Dahbi et l'Espace Mohamed Ben Ali Rbati Rabat où des artistes-peintres exposent de manière permanente leurs oeuvres. Sensibilisés par les explications qui leur ont été données, et par la sécheresse que le pays a connue cette année, ces artistes ont souhaité pouvoir contribuer par leur art à la lutte contre le changement climatique, en participant à la COP22 qui aura lieu à Marrakech au mois de novembre prochain.
Je ne voudrais pas terminer cet article sans lancer un appel aux médias afin qu’ils ne ratent plus ce genre d’opération. C’était le grand absent de la fête.
Abdelhadi Bennis, ancien ingénieur général supervisant les structures locales d'encadrement des agriculteurs au sein du ministère de l'Agriculture, membre de l’Association Ribat Al Fath pour le développement durable à Rabat et président du Club Environnement.