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COP22 : Le partenariat public-privé en exergue

COP22 : Le partenariat public-privé en exergue

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Lydec souhaite apporter sa contribution concrète à la feuille de route sur les changements climatiques. L’entreprise a organisé un colloque regroupant plusieurs acteurs concernés par le sujet.

 

L’Accord de Paris sur le climat, conclu en décembre 2015 à l'issue de la COP21, a permis d’aboutir pour la première fois à un accord universel en vue de limiter le réchauffement climatique à un niveau mondial inférieur à 2°C.
Aujourd’hui, le Maroc s’apprête à organiser la COP22, prévue du 7 au 18 novembre 2016 à Marrakech, et qui devra définir les modalités de mise en oeuvre et de financement de l’Accord de Paris.
En préparation à cet évènement très attendu, Lydec, opérateur structurant de services publics dans le Grand-Casablanca, a organisé le 1er juin, un colloque institutionnel sous le theme : «En route pour la COP22 : quelle contribution des partenariats public-privé à la feuille de route sur le changement climatique ?».
«La COP21 a permis le développement du partenariat multiacteur qui devrait se renforcer davantage lors de la COP22. Le Groupe Suez est engagé dans ce processus. Lydec pour sa part doit être au rendez-vous. De par ses métiers, Lydec est responsable. Elle souhaite apporter sa contribution pour lutter contre les changements climatiques», souligne Jean-Pascal Dariet, Directeur général de Lydec.
Les entreprises et la société civile sont devenues des parties prenantes stratégiques, aux côtés des Etats et organisations internationales, pour la mise en oeuvre des accords internationaux sur le climat.
«Ces acteurs sont également des pourvoyeurs de solutions concrètes en matière d’adaptation, mais aussi d’atténuation des effets du changement climatique. Nous assistons aussi au développement de partenariats multi-acteurs tant pour la mise en oeuvre de stratégies territoriales, que dans le cadre de la transition à une économie durable et décarbonnée», explique Mohamed Benyahia, membre du comité de pilotage de la COP22 et directeur du partenariat, de la coopération et de la communication au ministère délégué chargé de l’Environnement.
La lutte contre les changements climatiques interpellent aussi le monde de la finance et de l’économie.
«Si l’on ne s'attaque pas à la question du changement climatique, les effets sur la croissance seront inéluctables. Nous avons déjà constaté qu’après cinq ou dix années d'inaction en faveur du climat, les impacts sur la croissance peuvent être de 2%, 3% ou 4%. Et comme dans beaucoup de situations, ce sont les pays les plus vulnérables qui seront directement impactés», affirme Pierre Ducret, président de l’Institut pour l’économie du climat (Groupe Caisse des dépôts et de consignations).

Lamiae Boumahrou

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