Le Maroc s’apprête à organiser l’un des plus importants événements de son histoire. La COP22 sera autant importante que la COP21, puisqu’il va falloir trouver un instrument pour chaque engagement de la déclaration de Paris, texte au demeurant purement technique. Certains acteurs ont déjà commencé à se mobiliser pour contribuer à la réussite de cet événement international.

Le Maroc s’apprête à organiser l’un des plus importants événements de son histoire aussi bien par le nombre de visiteurs attendus (plus de 30.000) que par la finalité de cette manifes­tation sur laquelle repose l’ave­nir de la planète. En novembre prochain, tous les regards seront braqués sur le Maroc où va se concrétiser l’Accord universel sur le climat, adopté lors de la COP21 à Paris.

«La tension sera encore plus vive à Marrakech puisqu’il va falloir trouver un instrument pour chaque ligne de ce texte, purement technique, afin qu’il puisse devenir opérationnel», nous a confié la ministre chargée de l’Environnement, Hakima El Haïté, lors d’un entretien accordé à Finances News Hebdo.

L’importance de la COP22 ne sera pas moindre que celle de la COP21 d’où la nécessité de se préparer au mieux pour être à la hauteur de cet événement international. Il faut dire que l’enjeu est de taille pour le Maroc mais particulièrement pour Marrakech qui devra se mesurer à Paris, ce qui n’est pas un pari aisé. Il faudra passer au peigne fin tous les détails de l’organisation (trans­port, hébergement, espace de la manifestation, sécurité…), mais surtout commencer dès maintenant.

La réussite de cette manifesta­tion ne repose pas uniquement sur les pouvoirs publics mais sur toutes les composantes de la société (secteurs public et privé, société civile, ONG…).

Au niveau du ministère de l’En­vironnement, les choses s’ac­tivent. La ministre multiplie les réunions avec les différentes parties afin de mettre tout le monde au diapason.

Sur le plan international, Hakima El Haïté, lors des tra­vaux de la Semaine de la dura­bilité tenue à Abou Dhabi, s’est entretenue avec le Secrétaire général des Nations Unies, Ban Ki-Moon, qui n’a pas manqué de saluer les efforts déployés par notre pays dans le cadre de la Convention cadre des Nations Unies sur le change­ment climatique.

Il a également salué le rôle du Maroc en tant que futur pré­sident de la 22ème Conférence des parties (COP22), pré­vue à Marrakech du 7 au 18 novembre 2016 et sa capacité à maintenir l'élan positif généré à Paris. Outre le ministère de l’Environnement qui chapeaute cet événement, force est de constater que certains acteurs commencent à se manifester. C’est le cas de la société civile qui a entamé des discussions pour jouer pleinement son rôle, ou encore le ministère du Tourisme qui a affirmé, lors de la 1ère édition de la Journée marocaine du tourisme durable et responsable, sa détermina­tion à contribuer à la réussite de cette COP22.

Ceci dit, les attentes sont énormes et la capacité du Royaume à faire briller la ville ocre sera à démontrer dans les mois à venir.

Brève

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