Il semble que Donald Trump n’ira pas par quatre chemins concernant le dossier du changement climatique. En effet, le président américain ne fait que confirmer sa position sur cette question qui ne figure pas, et ne figurera pas, parmi les priorités de son mandat. Une prise de position entérinée lundi 10 avril à Rome lors de la réunion des ministres de l'Energie du G7. Ces derniers n’ont pas réussi à se mettre d’accord sur une déclaration commune à cause des réserves des Etats-Unis, seul membre qui n’a pas réaffirmé son engagement de renforcer l’Accord de Paris.
«Les Etats-Unis sont en phase de réexaminer leur position sur le dossier du changement climatique. Dès lors, ils ont demandé plus de temps pour définir leur politique même au sujet de l’Accord de Paris», a déclaré le ministre italien du Développement économique, Carlo Calend.
Un temps dont l’humanité ne dispose malheureusement pas, vu le rythme d’accélération de ce fléau qui n’épargne aucun Etat. Mais cela ne semble pas déranger pour autant le président américain, qui était persuadé, lors de sa campagne présidentielle, que ce concept n’est qu’une «invention chinoise».
D. Trump devra tout de même trancher d’ici fin mai sur la position des Etats-Unis concernant l’Accord de Paris et, par conséquent, sur les engagements environnementaux et financiers du deuxième plus gros pollueur mondial. Car, contrairement aux hypothèses les plus optimistes, la position du pays de l’oncle Sam sera décisive dans la guerre contre le changement climatique.
L.B