Ainsi, plusieurs évolutions ont été observées depuis le début des assouplissements (soit juillet). Elles sont résumées comme suit :
- Atténuation de la contreperformance des activités non agricoles, à l’exception de certains secteurs, à leur tête le tourisme.
- Bon comportement du secteur minier.
- La poursuite de l’évolution favorable de l’activité portuaire.
- La reprise de certaine branche industrielle.
- L’atténuation de l’évolution négative des ventes de ciments.
- Autre indicateur révélateur de l’état de santé de l’économie aux yeux de Benchaâboun: la consommation de l’énergie. Celle-ci a progressé de 0,8% depuis juillet, “ce qui peut être traduit comme un indice de reprise progressive de l’activité économique”, affirme le ministre.
- Allègement du déficit commercial : les importations ont baissé un peu plus rapidement que les exportations
- Hausse des réserves en devises qui couvrent plus de 7 mois d’importations “au rythme des imporations d’aujourd’hui” précise Benchaaboun.
Côté mauvaises nouvelles, l’argentier du Royaume en cite deux.
- Le ralentissement de l’investissement qui n’est pas “une surprise”, selon lui.
- Et une destruction d’emplois de 580.000 postes à fin septembre 2020.