L'expert en finance islamique confirme tout d'abord que ce type d'investissements est concerné par la Zakat ou l'aumône . En cas de placements mutualistes, il faut respecter les parts des participants ppur s'assurer qu'ils atteignent le seuil imposable équivalent à 85 g d'or.
A l'expiration de l'année, les actions détenues par l'investisseur, qu'elles soient cotées ou pas, détenues dans un but d'investissement ou de spéculation, sont concernées par la Zakat dont la base de calcul est le capital augmenté des plus-values éventuelles. Les actions sont valorisées à leur valeur nominale lorsqu'elles ne sont pas cotées et à leur valeur de marché lorsqu'elles bénéficient d'une cotation. L'épargnant doit alors s'acquitter de 2,5% de la valeur de son portefeuille s'il considère l'année lunaire ou 2,578% s'il considère l'année civile dans le calcul.
Bien entendu, explique notre expert, ce calcul concerne tous les avoirs financiers de l'épargnant dont le portefeuille d'actifs financiers objet de l'article.
Signalons enfin qu'un avis religieux accepté en la matière stipule qu'il faut lier le droit de propriété aux actifs qu'il représente. Si c'est une immobilisation destinée à l'exploitation ou à la location, la Zakat n'est alors calculée que sur les loyers et revenus perçus. C'est le cas des parts d'OPCI par exemple. Si le droit de propriété porte aussi sur les stocks, alors il donne droit à la Zakat. Il s'agit ici des actions par exemple, dont les propriétaires ont plein droit sur tout l'actif de l'entreprise.
*Il existe une autre Zakat obligatoire que l'on verse avant la fin du mois de ramadan, c'est la zakât al-Fitr, non traitée dans cet article.
A.H