British Telecom a annoncé jeudi qu'il allait supprimer 4.000 emplois dans le monde dans les deux prochaines années dans le cadre d'un programme de restructuration dont le coût s'élève à 360 millions d'euros.
Selon les dirigeants de BT, ces suppressions d'emplois concerneraient des fonctions de services, d'administration et de technologie. Le géant britannique emploie 102.500 employés et propose ses services dans 180 pays. Il fournit des services de téléphonie fixe et mobile, de connexion internet et de télévision câblée aux particuliers, ainsi que des services télécoms pour les professionnels.
Le groupe, qui a acheté début 2016 l'opérateur mobile britannique EE pour 15 milliards d'euros, est confronté à quelques difficultés. Début mars, il a dû accepter de faire de sa filiale dédiée aux infrastructures de réseau au Royaume-Uni une entreprise distincte pour éviter une position dominante dans le secteur.
Plusieurs opérateurs à haut débit britanniques, comme Sky , TalkTalk et Vodafone, avaient demandé à l'Ofcom, l'autorité de tutelle du marché, de forcer BT à se séparer de sa filiale Openreach, estimant que cela encouragerait les investissements et l'amélioration de la qualité des réseaux.