Les ministres des Finances de la zone euro, réunis au sein de l'Eurogroupe, se sont entendus vendredi sur les modalités de soutien au titre du Mécanisme européen de stabilité (MES), dans le cadre de la riposte de l'UE à la crise du coronavirus.
Il s'agit essentiellement de mettre à disposition des pays les plus touchés par la crise des lignes de crédits via le MES, le fonds de sauvetage de la zone euro créé en 2012.
Ces lignes de crédits, qui pourront atteindre jusqu'à 2% du PIB du pays bénéficiaire, en date de fin 2019, visent à financer les Etats confrontés à des dépenses exceptionnelles dans le domaine des soins de santé.
Tous les Etats membres de la zone euros seront éligibles à ces lignes de crédit, un instrument qui pourra être requis jusque fin 2022, tandis que l'échéance moyenne maximale pour les prêts sera de 10 ans avec des coûts "très bas" pour l'Etat débiteur.
La riposte économique de l'UE face à la pandémie du coronavirus s'oriente sur trois axes principaux: jusqu'à 240 milliards d'euros de prêts du Mécanisme européen de stabilité, un fonds de garantie de 200 milliards d'euros pour les entreprises et jusqu'à 100 milliards pour soutenir le chômage partiel.